Arche de Zoé: le colonialisme nouveau est arrivé

Jour après jour, on va de découvertes en découvertes avec les pieds nickelés de l'arche perdue. Non seulement, on découvre avec effroi que les "petits nègres" n'étaient pas les orphelins qu'on voulait nous faire croire afin de justifier leur déportation. Aussi, on apprend, les langues se déliant de plus en en plus, qu'un couple des Pyrénées-Orientales a porté plainte vendredi dernier pour escroquerie contre l'Arche de Zoé et le collectif des familles pour les orphelins du Darfour (Cofod) à la gendarmerie de Thuir, rapporte vendredi le quotidien "L'Indépendant".Le couple, domicilié à Ponteilla et qui a souhaité conserver l'anonymat pour sa sécurité, aurait versé 2.400 euros à l'association humanitaire pour accueillir un enfant originaire du Tchad ou du Darfour, avant d'apprendre qu'il n'avait finalement pas été retenu pour être famille d'accueil. Surtout, c'est là une information importante, ils fonctionneraient sur un mode sectaire. C'est ce qu'affirme les plaignants :"humanitaires""Ils nous ont menti de A à Z et n'ont pas été honnêtes (...) On était dans une démarche de sauvetage et sensibles à la notion d'accueil, et pas d'adoption, dans la mesure où nous avons déjà des enfants.....A Valence, le 18 septembre, le doute s'est installé. Ça faisait grand-messe, le public se levait quand (Eric) Breteau (président de l'Arche de Zoé, NDLR) prenait la parole (...) On le sentait de moins en moins", raconte-t-il. "C'est un peu comme ces messages idylliques que nous envoyait (par Internet, NDLR) Philippe Van Winkelberg, médecin membre de l'ADZ, lorsqu'il était sur le terrain. C'était dans le style, 'les premières gazelles sont arrivées et les premiers zèbres sont beaux comme tout"...

A2N (Extrait)

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Nicolas Sarkozy ose tout, c'est MR CULOT, on le reconnaît à cela, un peu comme les cons, d'ailleurs.Après son discours "historique" du 27 juillet 2006 sur l'Homme Noir primitif, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal,  il refait parler de lui. Il avait livré la quintessence d'un racisme chimiquement pur dont les phrases, ci-dessous, démontrent son manque de hauteur intellectuel, éthique et moral: « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons (…) ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais il reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout est écrit d’avance. Jamais il ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin. Le problème de l’Afrique est là».  Suite du discours

On pouvait légitimement penser que le petit Rastignac Hongrois observerait une pause dans sa volonté de jouer les « civilisateurs » chez les Noirs . Que Nenni  ! Il n'a suffit que de quelques mois pour qu'il remette du coeur à sa croisade NEGROPHOBE. On s'en doutait déjà après son show à N'Djamena, où il s'est mis en scène dans la libération des journalistes et hôtesses de l'air Espagnoles inculpés pour une tentative de kidnapping s'accompagnant d'une déportation de 103 enfants Tchadiens. Désormais, après sa dernière déclaration, les choses sont claires. Le locataire de l'Elysée fait un nouveau bras d'honneur aux Africains, en leur contestant leur souveraineté face à la France, ancienne métropole coloniale. Si Nicolas Sarkozy, soutenu par de nombreux parlementaires Français, toutes tendances confondues, parlait encore de l'indépendance de la justice tchadienne au Tchad, il n'en est plus question, soit 48 heures  après sa visite éclair.

Le président Français déclare : « Je veux chercher tous ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait. »....  « Le rôle du chef de l'Etat est de prendre en charge tous les Français (...) ceux qui ont fait des choses bien mais aussi ceux qui ont fait des erreurs, cela peut arriver à tout le monde ». En clair, le message est « Circulez, Y'a rien à voir, des Noirs ne peuvent en aucun cas juger des criminels "Blancs ». C'est bien la démonstration qu'il existe toujours le fameux complexe de supériorité occidental. Si certains l'avaient oublié, Nicolas Sarkozy se rappelle à leur mémoire d'anciens colonisés au nom des "bienfaits de la colonisation". S'il y a une chose qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est le fait qu'il n'avance pas masqué et ne dissimule pas son adversité derrière des tournures sémantiques.

Aujourd'hui, devant cet énième charge du locataire de l'Elysée contre ceux qui attendent des sanctions exemplaires contre les cerveaux d'une entreprise criminelle rappelant la période négrière, il faut rappeler que le Tchad reste un pays indépendant et souverain. Disons le, un procès en France des « bénévoles » de l'association Arche de Zoé « serait une insulte », comme l'a rappelé le ministre tchadien de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir dans un entretien au Parisien - Aujourd'hui en France. Le peuple Tchadien et l'Afrique dans sa globalité attendent qu'on les respecte, et que l'on dissuade d'autres « humanitaires » d'entreprendre des parties de chasse aux Noirs, comme pendant la Traite Négrière Transatlantique. C'est pour cela que les "bénévoles" de « l'Arche de Zoé » doivent purger leur peine au Tchad. Le ministre tchadien rajoute un brin ironique : « Qu'ils goûtent à nos prisons!, et, une fois qu'ils auront purgé leur peine nous les expulserons du pays une bonne foi pour toute ». C'est l'évidence même ! 
Pour tous ceux qui parlent d'une éventuelle extradition des membres du gang de "l'Arche Zoé", on les invitera à penser à la réflexion très pertinente du ministre tchadien:« Quand nos délinquants se font arrêter chez vous, ils ne sont pas amenés ici »....  « Les faits ont été commis au Tchad. C'est pourquoi ces bandits doivent être jugés et condamnés ici ». Que dire de plus ? Tout simplement, appeler Nicolas Sarkozy, ses médias, les parlementaires et consorts à plus de retenue et d'humilité devant un Crime très grave commis au nom de « l'humanitaire ».

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