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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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8 décembre 2007

Science et religion: un point de vue catholique

La naissance de la théologie

Dans les premiers siècles, les pères de l'Église doivent trouver une façon d'exprimer intellectuellement la foi. Ils devront choisir parmi les formes de pensées environnantes, les sciences philosophiques, celles qui permettent le mieux de formuler la foi chrétienne sans la dénaturer. Socrate et Aristote sont les deux philosophes qui serviront à l'élaboration de cette science. Aristote prendra une importance considérable au Moyen-age grâce à la redécouverte de ses écrits conservés dans le monde arabe.

De l'esprit de la scolastique à l'esprit humaniste de la renaissance

Au moyen âge, les mouvements intellectuels et les universités sont entre-tissés avec la vie de l'Église. Les universités sont tenues par des religieux et les penseurs sont aussi théologiens . Si le débat fait rage et entraîne parfois la condamnation de certaines théories, l'autorité de l'Église n'en sort pas affaiblie ; la vision du cosmos est comme associée à la vision d'un monde créé par un Dieu d'amour qui s'est révélé dans l'ancien testament et en Jésus-Christ ; et la vision de l'Église est celle d'une société parfaite instaurée par le Christ. L'Église joue à la fois un rôle moteur dans l'activité intellectuelle mais aussi un rôle modérateur (plutôt que répressif). Et pour ce qui est de la vie intellectuelle, n'oublions pas que l'accès au savoir repose sur les lieux d'enseignements et sur les livres recopiés par les clercs.

Là où l'Église va rentrer dans une logique de défense et de répression, c'est avec la naissance de l'inquisition (1232). L'Église a du se mettre dans une position défensive martiale face à des hérésies qui bouleversent l'ordre du monde (et si l'on s'interroge sur la violence de la répression contre les cathares par exemple, les historiens répondent que c'est parce que leurs doctrines remettaient en question l'ordre social autant que la foi religieuse). Une force répressive (qui va peu à peu gagner une sorte de dangereuse autonomie avec l'appui des princes séculiers) apparaît en son sein. Entrant dans cette logique, l'Église se fragilise parce qu'elle se ferme la voie du dialogue avec le monde.

Deux nouveautés propres au XV-XVIème siècle vont cristalliser la situation :  l'invention de l'imprimerie (1440) et la réforme (1517). La réforme parce qu'elle va être une autre autorité religieuse encline à défendre une vision du monde différente et donc à promouvoir des idées scientifiques et à les mettre en conflit avec la vision du monde "catholique", et que l'Église catholique va devoir se placer dans une attitude défensive (contre-réforme), l'imprimerie enfin parce qu'elle va permettre de diffuser ces idées et amener le débat sur la place publique. Ces deux nouveautés vont donner à la science comme un poids politique (au sens moderne).

Dans le même temps, la compagnie de Jésus (jésuites, 1556) saisit l'importance de la science et de l'éducation et prend la mesure du tournant en cours. Elle crée des lieux d'éducation et encourage la vie intellectuelle. Ainsi Ignace de Loyola crée une nouvelle université à Rome, inspirée de principes modernes, et soucieuse d'orthodoxie à la fois.

Giordano Bruno

Le philosophe dominicain Giordano Bruno connaîtra le bûcher en février 1600 pour avoir voulu proclamer que l'homme peut aller à Dieu par sa seule raison, sans la médiation du Christ (par l'esprit et non par la foi). Sa revendication tragique du droit à la liberté d'esprit pour le philosophe l'a amené à des thèses si incompatibles avec la foi chrétienne que l'inquisition le brûlera au terme d'un long procès.

L'affaire (1633) Galilée (1564-1642)

Si les penseurs du moyen âge pensaient que la terre était immobile au centre de l'univers, ils le doivent à Thomas d'Aquin et à tout l'esprit de la scolastique (lié à la philosophie d'Aristote) pour lesquels les vérités physiques et les vérités métaphysiques sont liées. Si l'homme est au centre de la création, il est inconcevable que l'univers entier ne révolutionne pas autour de lui (donc de la terre).

Les penseurs du XVIème siècle (Descartes, Kepler, Pascal Tycho Brahé, Galilée), plus que ceux qui les ont précédés, vont utiliser l'expérimentation et créer un dialogue entre la science et l'expérience plutôt qu'entre la science et la métaphysique. Ainsi, c'est Copernic (1473-1543) qui postule le premier que la terre tourne autour du soleil (la révolution des orbes terrestres) mais c'est Galilée qui l'étaye par des mesures astronomiques (il a découvert les principes de bases de la mécanique (c.a.d. la partie de la physique consacrée au déplacement des corps dans l'espace et le temps) et a perfectionné la lunette astronomique pour vérifier ses théories).

L'Église de l'époque se passionnait pour les observations astronomiques, et on concevait même certains églises en Italie comme des observatoires, concevant leur architecture pour y installer des lunettes astronomiques. Le fait de soutenir l'activité savante était aussi une question de prestige pour Rome face aux réformes. Les esprits étaient presque prêts à accepter la découverte mais Galilée fit preuve de provocation et ses protecteurs ecclésiastiques ne purent le soustraire à l'inquisition. Tout d'abord soutenu par les jésuites, il développe ses idées et sa correspondance montre qu'il travaillait sur la théorie de Copernic dès 1597 et ne rencontrait aucune hostilité. Au sommet de sa gloire, à cinquante ans, soutenu par les jésuites, il peut exposer ses idées librement. Mais il se mêle de théologie et s'appuie sur ses théories pour prétendre à une relecture des écritures saintes (notamment en ce qui peut concerner l'héliocentrisme notamment).

Déféré à l'inquisition, il doit abjurer sa théorie après un bref procès (1616). L'héliocentrisme est condamné. Après un deuxième procès en 1633, Galilée finira sa vie en résidence surveillée. Son livre ne sera retiré de l'index qu'en 1757 et réhabilité qu'en 1822.

C'est le pape Jean-Paul II qui demanda en 1979 d'établir un contre procès de l'affaire Galilée pour établir les torts, il veut que l'Église se présente en toute franchise pour le 2000ème anniversaire de la naissance du Christ.

Les lumières

La période des lumières est la période de l'exaltation de la raison, pas nécessairement contre la religion, mais certainement indépendamment de la foi. Descartes avec son cogito espère réconcilier foi et raison et même démontrer l'existence de Dieu mais il pose les bases de la pensée rationnelle dite cartésienne diamétralement opposée à la dimension de confiance nécessaire à la foi. Kant propose une morale fondée sur la raison et non pas sur la métaphysique. Certains encyclopédistes sont résolument athées et militants (Diderot, Voltaire).

C'est certainement la première fois que l'on a l'affirmation militante que la raison doit s'affranchir de la religion pour trouver la vérité. C'est aussi la première fois que des penseurs de bonne foi construisent une philosophie fondée sur la seule raison.

es scientifiques et philosophes athées du XIXème siècle :

Le drame du XIXème siècle, c'est la découverte que le monde n'est pas statique mais évolutif, et qu'il ne demeure pas dans une quasi perfection voulue par Dieu (et quelque peu entachée par le péché originel. On découvre que la bible n'est pas dictée par Dieu mais rédigée au long de l'histoire d'Israël en réponse à une histoire humaine, on découvre que les espèces apparaissent et disparaissent et que l'homme lui même descend du singe (comment admettre que la Genèse décrit essentiellement l'histoire spirituelle de la création?), l'univers tout entier est en devenir ce que l'Église avait eu quelque peu tendance à oublier, marquée qu'elle était depuis la renaissance par la pensée grecque.

Auguste Comte, chantre du rationalisme scientifique instituera (paradoxalement) sa propre église avec des saints humanistes.

Karl Marx invente un matérialisme qui décrit un monde gouverné par les forces économiques en devenir vers un âge d'or futur qui ne doit rien à Dieu. Il doit beaucoup à Hegel (philosophe chrétien) qui décrit un monde en devenir, guidé par l'Esprit de Dieu.

Herbert Spencer défenseur de l'idée que la science apportera un progrès perpétuel, idée qui perdurera jusqu'à la première guerre mondiale et qui s'écroulera pour de bon avec l'invention de la bombe atomique.

Thomas Huxley forge le mot agnostique.

Darwin, fondateur de la théorie de l'évolution (1859) qui ébranla considérablement la vision chrétienne de la création en 7 jours (maintenant vue comme une allégorie sauf par certains fondamentalistes) ne devint agnostique qu'après la mort prématurée d'une fille chérie. L'idée d'un Dieu créateur qui donne un sens à l'évolution n'est aucunement exclue de l'évolutionnisme originel. C'est le néodarwinisme au XXème siècle qui enlèvera toute possibilité d'intention supérieure gouvernant l'évolution (pour l'idée d'une force supérieure oeuvrant dans l'évolution, lire l'évolution créatrice de Bergson, pour l'idée que le hasard seul permet l'évolution, lire le hasard et la nécessité de J. Monod). Le français Lamarck a également fondé une théorie de l'évolution mais basée sur l'idée fausse que l'acquis est transmis à la descendance. Gregor Mendel montre en 1865 que les gènes commandent les caractères biologiques (phénotype) des individus. La théorie des gènes et la théorie de l'évolution trouveront leur unité à la fin du XXème siècle avec la découverte de l'ADN comme support de l'hérédité. Aujourd'hui encore la théorie de l'évolution est interdite d'enseignement dans certains états américains sous la pression de fondamentalistes créationnistes.

Charles Lyell démontre que l'âge de la planète terre est bien supérieur à celui déduit de tous les calculs bibliques.

Sigmund Freud (XXème) défend la thèse de l'illusion de la religion (dans son livre l'avenir d'une illusion) : l'idée d'un père céleste est une sorte de névrose collective aberrante mais nécessaire (évite des névroses individuelles). Freud se voit lui même comme le 3ème à porter un coup fatal au christianisme après Copernic et Darwin.

L'exégèse : lecture scientifique des textes.

Au moyen âge, on accordait quatre sens aux textes : littéral, moral, théologique et allégorique. C'est au XVIIème siècle que l'on revient à une lecture littérale de la bible. Pourtant apparaissent déjà les premières analyses scientifiques de la bible par le philosophe juif Spinoza (traité théologico-politique, 1670) et par l'oratorien Richard Simon (Histoire critique du vieux testament, 1678) qui montre que Moïse ne peut être l'auteur de tout le pentateuque. Bossuet obtiendra la destruction de cet ouvrage. Alfred Loisy reprendra cette question deux siècles plus tard (en 1892) pour se voir contraindre lui aussi au silence. Le même combat se déroule pour l'histoire des dogmes.

C'est a la fin du XIXème siècle que l'on va redécouvrir que la bible ne se lit pas que de manière littérale et développer une lecture scientifique, une exégèse moderne (puisque les Pères de l'Église pratiquaient déjà l'exégèse). Le Père Lagrange fonde ainsi l'école biblique de Jérusalem en 1890 dont les travaux seront essentiels et qui aboutira bien plus tard à la traduction dite de la bible de Jérusalem.

Scientifiques et croyants au XXème siècle.

La physique moderne va s'ouvrir par la mécanique quantique au jeu des possibles et s'éloigner de la vision newtonienne du monde (où seul un Dieu ingénieur est concevable). La biologie va devenir elle plus que jamais matérialiste avec l'exploration du génome (qui contient tout le potentiel de l'individu). Par ailleurs, la puissance des découvertes scientifiques et leurs dangers potentiels vont amener les scientifiques à se tourner vers les penseurs ou les religieux en quête d'une éthique.

Quelques figures de grands scientifiques croyants : Louis de Broglie (physicien), Teilhard de Chardin (Paléontologue), Jérôme Lejeune (généticien), Albert Jacquart (généticien).

L'académie pontificale des sciences, créée par le pape Jean-Paul II réunit à Rome pour quelques sessions annuelles des scientifiques du plus haut niveau (pas nécessairement croyants) pour une réflexion commune. L'initiative est reconnue et appréciée dans le monde scientifique.

Teilhard de Chardin

Scientifique et penseur chrétien, né en France (1881) et mort à New York (USA) (1955), ce jésuite docteur es science et paléontologue reconnu (1912, Muséum national d'histoire naturelle de Paris ; doctorat en 1922 ; en Chine 1926 à 1946 où il participe aux fouilles de Choukoutien et y travaille sur l'Homme de Pékin un sinanthrope ; Académie des sciences en 1950), a laissé derrière lui une grande oeuvre, empreinte de lyrisme, où il développe une vision personnelle du cosmos où le Christ a la place centrale, mais qui intègre les découvertes de la physique (expansion de l'univers) et de la biologie (évolutionnisme). L'homme y trouve sa vocation au sein d'un univers en évolution. Il émet l'hypothèse d'une origine africaine de l'homme avec l'Homo Sapiens, ce qui est largement reconnu aujourd'hui.

Même si ses oeuvres "Le phénomène humain" (achevé en 1940, paru en 1955), "Le milieu divin" (rédigé en 1927, paru en 1957) et aussi "L'Energie humaine" (1957), "La place de l'Homme dans la Nature" (1965) et "L'Avenir de l'homme" (1958) n'ont été autorisées par l'Église qu'à titre posthume et avec une mise en garde, il aura néanmoins contribué à faire évoluer les théologiens vers une conception plus dynamique du plan de Dieu sur l'homme qui préparera Vatican II.

Rapports entre la foi et la raison : de Kant à Jean-Paul II en passant par Vatican I .

Pour la philosophie du XIXème siècle, et notamment dans l'idéalisme de Kant (critique de la raison pure), Dieu ne peut être atteint par la raison. Pour Auguste Comte, l'âge de la religion a laissé la place à l'âge de la science. La découverte de la préhistoire (vers 1868) et de l'évolution (Darwin, l'origine des espèces, 1859) font remonter dans le temps les origines de l'homme et mettent à mal la vision chrétienne traditionnelle de la création en 7 jours.

Les textes bibliques sont comparés et analysés de façon critique. Renan écrit une vie de Jésus qui ne soit que rationnelle. Partout la raison et la science font reculer les interprétations traditionnelles. L'Église réagit de façon répressive. C'est vers la fin du XIXème siècle que des religieux abordent la question biblique de façon systématique ou scientifique, dans un climat de suspicion. Le concile Vatican I s'efforce dans ce contexte de rappeler le caractère surnaturel de la révélation de Dieu qui n'est pas incompatible avec la raison mais ne peut se limiter aux capacités naturelles de l'intelligence.

Certains catholiques vont au delà et disent haut et fort que la science moderne impose une révision complète des dogmes et vérités de foi. Ce mouvement, le modernisme, sera condamné sans équivoque (1907). Les livres d'Alfred Loisy seront mis à l'index et lui même sera excommunié en 1908 à cause de son interprétation exégétique moderniste. Le jésuite Georges Tyrell sera excommunié en 1907 pour avoir essayé d'élaborer une doctrine chrétienne fondée sur la philosophie de son temps. En réponse, l'Église revendique le retour à la philosophie thomiste. Tous ces événements se déroulent qui plus est dans une ambiance sociale fortement anticléricale.

C'est le conflit de 1914 qui va montrer que la science et le progrès ne peuvent à elles seules apporter le bonheur au monde et la science va quelque peu descendre de son piédestal. Mais la méfiance entre science et religion perdure au moins jusqu'à la publication de l'encyclique divine afflante spiritu (1943) par Pie XII. Pendant ce temps, c'est toute la conception de l'Église et de ses rapports avec le monde (et la modernité) qui est revue patiemment par les théologiens Chenu, Congar, de Lubac, Mersch. S'enracinant dans l'histoire de l'Église, ils fondent de nouvelles relations avec la modernité qui préparent le concile Vatican II. L'Église ne sera plus vue comme une société parfaite fondée par le Christ, mais comme un chemin et un lieu de rencontre du Christ. Même si ces théologiens connaîtront eux aussi une interdiction d'enseigner dans les années 50, ils ont ouvert une voie qui aboutira à cette vision de l'Église, peuple de Dieu, en dialogue avec le monde, du concile.

La nouvelle crise entre foi et raison en ces années 50 est la crise progressiste, ce que le modernisme avait emprunté aux sciences dures, le progressisme le doit aux sciences sociales. Le catéchisme de Joseph Colomb est ainsi condamné en 1957 parce qu'il fait appel à l'expérience humaine avant de s'appuyer sur les dogmes. La crise des années 60 sera la théologie de la libération. C'est la vision marxiste qui sert d'outil à certains théologiens pour repenser les données de la foi et de l'action dans le monde.

Ce qui ressort de tous ces conflits en cette fin de siècle où la désillusion a remplacé les querelles idéologiques, c'est que la foi chrétienne doit garder sa dimension transcendante et la place première donnée à la personne rédemptrice du Christ. Toute tentative pour subordonner ces éléments à la raison (science, sciences sociales, idées politiques) a mené à un désastre spirituel ou sociologique. La voie ouverte par un Teilhard, un Congar, ... et par le concile Vatican II, c'est un dialogue mêlé de respect entre raison et foi, et cette voie reste largement inexplorée.

L'encyclique de Jean-Paul II, Foi et raison.

Ci dessus un résumé aussi fidèle que possible de ce texte majeur :

Le patrimoine spirituel de l'humanité peut se considérer comme une philosophie implicite, et il peut s'articuler avec un système de pensée en recherche de vérité (philosophie). Mais les systèmes de pensée contemporains s'éloignent de la vérité sur l'homme en s'arrêtant à ses limites et à ses conditionnements. La philosophie doit retrouver sa vocation originelle.

La raison s'arrête devant le mystère de la foi et elle doit vivre une certaine obéissance par rapport à ce mystère. La connaissance que l'on peut en acquérir n'enlève pas le mystère mais lui donne de la richesse et de la profondeur. De son côté, la révélation n'est pas à accueillir comme un fruit mur, mais à accueillir dans la gratuité et dans la réflexion.

Il ne saurait y avoir de compétition entre la foi qui affine le regard intérieur dans un respect de la transcendance divine et la raison qui lui permet de rentrer dans la connaissance. Chacune a son rôle à jouer et chacune vient de Dieu. Chacune est gravement handicapée sans l'autre.

S'il y a un droit à chercher la vérité, c'est aussi une obligation morale. La soif de vérité est en l'homme et il ne peut le nier sans se mettre en danger.

Le grand défi, c'est de concilier le caractère radical de l'évangile avec le caractère séculier du monde, échappant ainsi aux deux tentations : s'échapper du monde (fidéisme) et tout subordonner au monde (rationalisme).

Jean-Paul II rappelle que l'Église n'a pas à "canoniser" un système philosophique particulier mais qu'elle donne l'exemple de la démarche de St Thomas. Enfin il rappelle que croire en la possibilité d'une vérité universellement valable n'est pas une source d'intolérance mais la condition même d'un dialogue authentique entre les personnes.

http://pagesperso-orange.fr/famille.renard/histoire/catholique/science_et_foi.htm

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