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11 mai 2008

L'hypercapitalisme mène le monde à la ruine

La crise mondiale qui commence à frapper durement, et qui, hélas, n’en est qu’à ses tous premiers frémissements, n’est autre que le fruit du capitalisme outrancier tel que nous le vivons actuellement.

Les grandes compagnies, leurs dirigeants, propriétaires ainsi que les chefs d’états de la plupart des pays (pauvres ou riches) sont les seuls responsables de la misère qui s’abat sur le monde.

Ils multiplient leurs profits, engrangent la manne gagnée à la sueur de leurs employés ou administrés, sans redistribuer. A l’accroissement de la fortune des uns correspond l’augmentation ou la chute des autres dans la pauvreté, et malheureusement, le nombre du second groupe est largement plus élevé que celui du premier. L’augmentation de la misère va bientôt devenir ingérable. Tout cela à cause de la cupidité, du goût insatiable pour un luxe inutile, de la mégalomanie, de la soif de pouvoir, de l’égoïsme de certains. Et à cause, ce qui est pire encore, du dédain, du mépris pour ceux qu’ils jugent « inférieurs »

Pourtant, ils ne doivent leur richesse ni à un travail personnel surhumain, ni à la sueur de leur front, ni au fait qu’ils se lèvent tôt pour aller travailler - ils vont se coucher quand les employés se lèvent, sans doute pour ne pas voir le visage du monde qui travail ! Ils ne se rendent pas compte que ce sont les gens qu’ils exploitent et méprisent qui les font vivre, qui leur permettent de se noyer dans le luxe.

La misère rampante se profile à l’horizon, nous pouvons l’entendre, la toucher, la regarder à notre propre porte. Elle n’est plus une illusion, un mirage, une idée. Elle est là ! Et, dans le même temps, les profits des gros actionnaires, des gestionnaires, des chefs d’états augmentent. Rien n’est redistribué à ceux qui sont la source de ces profits.

Les prix de l’essence à la pompe grimpent chaque jour un peu plus et atteint des sommets inégalés. Les pétroliers accusent les pays producteurs ; Certes, leurs prix ont augmenté mais pas de cette façon ! Et en même temps, les profits des pétroliers n’ont jamais été aussi élevés. Ces gens nous prennent pour des imbéciles... 25% de profits de plus depuis le début de l’année !!! Il y a un gros problème quelque part.

Le pouvoir d’achat diminue, les prix augmentent mais les compagnies engrangent sans redistribuer et sans se soucier de la misère qui monte. Ce n’est pas leur problème. EUX ne sont pas touchés, pas encore. Mais cela va venir !

C’est ahurissant d’entendre les membres du gouvernement, la droite traiter les gens « d’assistés », de « profiteurs » parce que ne pouvant joindre les deux bouts, ils demandent à l’état, à ceux qui ont trop, de les aider. Certains travaillent à plein temps pour un salaire de misère. Ils suent sang et eau pour, en fin de mois, ne pas avoir de quoi vivre le mois suivant, alors que les « grands » (qui sont en fait tout petit d’esprit) touchent des salaires faramineux et injustifiés qu’ils augmentent de façon éhontée, empochent des dividendes, augmentent leurs profits sans aucune justification, sans travailler plus que le minimum, etc. , vivent hors de la réalité, ne savent pas ce que c’est que de survivre, d’aller travailler le ventre creux, de voir ses enfants partir à l’école le ventre presque vide et se coucher de même...

Questions : Qui sont les assistés ? Qui sont les profiteurs ?

Ce sont tous ces gens qui se disent « les grands de ce monde » qui sont les responsables de cette situation.

Leur incapacité, leur incompétence à gérer les états, leur insolence vis à vis des populations, leur refus de partager, leur refus de renoncer ne serait-ce qu’une goutte d’eau de leur richesse sont les facteurs principaux de la crise profonde et durable dans laquelle nous entrons. Et plus la crise va se faire sentir, plus ces gens vont amasser pour surmonter les années de récession et de misère qui nous arrivent droit dessus. Ne savent-ils pas qu’ils seront bientôt dans le même panier ? Que la misère devient une arme à retardement redoutable ? Ont-ils oublié 1789 ? Les raisons de la révolution et ce qui est arrivé aux profiteurs de l’époque ? L’arrogance et le mépris de Marie-Antoinette et de Louis XVI leur ont coûté la tête. Si on ne décapite plus, physiquement en France, on peut toujours détrôner.

Le peuple commence à avoir faim et les gouvernements continuent à faire des guerres inutiles, injustifiées. Guerres résultant, une fois de plus, de l’incompétence, de l’arrogance, de la soif de pouvoir, du besoin de contrôler la vie des autres, d’imposer ses propres vues, l’intolérance vis à vis des autres,

La récession est là, les faillites personnelles sont en augmentation dramatiques, les faillites de petites et moyennes entreprises aussi. Les prix des produits alimentaires de base montent en flèche, mettre des produits frais sur les tables devient un luxe. Le nombre de gens demandant des coupons d’aide alimentaire progresse chaque jour. Des familles qui se croyaient à l’abri des soucis se retrouvent à la rue. Et les dirigeants se drapent dans leurs mensonges et annoncent que tout va bien ! Jusqu’à quand vont-ils jouer ce petit jeu débile ? Ils ne se rendent pas compte qu’à force de nous mentir, plus personne ne croit ce qu’ils disent ? Ils peuvent bien nous dire que le soleil brille, on ira dehors pour vérifier ! En 1929, quand éclata la grande crise du capitalisme, la dette totale américaine (publique et privée) représentait 140 % du PIB. Elle représente aujourd’hui 210 % du PIB ! La crise était donc prévisible. Et il est faux aussi d’affirmer, comme le fait Sarkozy, qu’on pourrait sortir de la crise en se contentant d’accroître la "transparence" des marchés financiers. Le problème est bien plus grave et bien plus profond qu’il ne le dit. A ce demander s’il est conscient de l’extrême gravité de la situation.

Un des Leitmotivs de la droite est de dire que « aider les populations c’est du communisme » et que « le communisme a tué des millions de personnes. » A ceux-là je dis : Le communisme n’a pas tué, ce sont les gens qui tuent, ce ne sont pas les idées communistes (dont un homme nommé Jésus est à l’origine) qui ont tué mais la folie paranoïaque d’un homme. Ce ne sont pas les idées de partage qui ont créé les goulags mais bien des hommes sur ordre d’un homme. Partager est à l’opposé du meurtre. Partager veut dire agir en être Humain. Tous ces braves politiciens qui nous jette l’église catholique à la figure comme exemple « moral ». Ne devraient-ils pas demander à cette même église de vendre les « trésors » inutiles qui encombrent ses caves en nombre tel que même ceux qui répertorient ces choses en ignorent le nombre exact. L’argent extorqué aux pauvres et qui sert à toutes ces « parades » devrait revenir aux pauvres et non servir à acheter des « Prada »... Encore une belle hypocrisie. Entre les « grands » et l’église catholique les pauvres sont biens coincés. Bien exploités et bien appauvris.

Le capitalisme outrancier tue également, des milliers de gens meurent de famine chaque jour dans les pays du tiers monde et le chiffre augmente. Ces chiffres augmentent également dans les pays « riches ». La famine ne touche pas que l’Afrique ou certains pays d’Asie. Elle est chez nous. Que font donc nos dirigeants ? Entre deux dîners au Fouquet’s ou autre « grand restaurant » ? Un banquet pour parler de la misère et oublié sitôt passé la porte du restaurant ! On récolte des pièces jaunes pour la recherche et une grande partie des fonds est détournée au profit de ceux qui récoltent. C’est une honte !

La relecture de la « lettre d’un Américain au peuple de France » nous montre à quel point cet homme avait raison. En voici un extrait :

........ Bien qu’ils hésitent à l’admettre, beaucoup des supporters de M. Sarkozy issus de la moyenne bourgeoisie sont motivés par la jalousie. Ils sont jaloux des avantages sociaux dont jouissent les fonctionnaires et sont manipulés par M. Sarkozy pour soutenir une politique qui dépouillerait les fonctionnaires de ces avantages. Ce que cette classe moyenne supérieure échoue à comprendre, c’est qu’en soutenant actuellement l’action gouvernementale contre la classe ouvrière, ils se préparent eux-mêmes un traitement similaire dans un avenir proche. Ne vous trompez pas, les seuls gagnants qui émergeront de la « rupture » de M. Sarkozy seront l’élite dirigeante, les grandes entreprises internationales et les vautours étrangers qui becquetteront les os de la France. Les classes moyennes/professionnelles qui soutiennent actuellement M. Sarkozy perdront aussi leurs confort de vie, ils ne le savent simplement pas encore. Ils croient que par quelque mécanisme miraculeux, ils deviendront plus riches aux frais du travailleur ordinaire et que cela est « juste », « nécessaire » et « moderne ». Il se peut que l’élite dirigeante permette qu’une petite part des richesses de la France soit « prêtée » aux classes moyennes à court terme, et qu’elle achète ces classes moyennes pour quelques euros, mais cela sera transitoire et finalement illusoire. Croyez-moi, je le sais. La banque c’est mon métier. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, le mécanisme utilisé pour soudoyer les classes moyennes a été l’inflation immobilière. Au cours de ces dernières années, un boom massif des valeurs immobilières a été manigancé pour fournir l’illusion de la richesse. Pourtant aujourd’hui, alors que les prix commencent à chuter, cette richesse s’évapore tandis que la dette contractée pour acquérir cette propriété reste bien réelle et s’accroît de plus en plus, ce qui sonnera au final le glas des classes moyennes dans ces pays. M. Sarkozy est un homme malin et impitoyable. Il sait qu’il ne peut pas persuader la France d’accepter le néolibéralisme (1), et finalement, le fascisme, de façon directe. Il doit manipuler la France pour l’amener dans une situation où le résultat sera un « fait accompli ». Comment cette manœuvre sera-t-elle réalisée ?

Le gouvernement actuel se moque de nous. Il a fini de vider les caisses de l’état à son propre profit et maintenant, il demande aux pauvres de payer pour les plus pauvres. C’est un comble. Il installe un système qui sert uniquement les « élites » Les lois promulguées protègent ces gens. Ils peuvent détourner tout ce qu’ils veulent, ils sont à l’abri de tout recours en justice. Par contre, un citoyen lamda qui, parce qu’il est au chômage, n’a pas les moyens de payer un ticket de métro, pour se rendre à une interview pour une embauche éventuelle, se voit condamné. La fraude, l’abus de biens sociaux est acceptable, le détournement de millions d’euros appartenant aux Français est pratique courante pour ces gens et ne doit pas être un scandale mais une fraude de 1,40 euros, c’est un crime de lèse-majesté. C’est innommable !

Les caisses de l’état sont vides : pas pour tout le monde.

On licencie des dizaines de milliers d’enseignants qui éduquent des millions d’enfants. Mais on embauche 350 personnes pour servir 1 seule personne ! Il y a un malaise quelque part. D’un côté le président met en jeu l’avenir de NOS enfants et de l’autre, il se sert de l’appareil de l’état pour SON propre bien-être, pour SON compte personnel et celui de SON parti. Parce qu’il ne faut pas se faire d’illusions, les employés de l’Elysée sont au service de l’UMP.

Nos impôts servent uniquement à payer les intérêts de la dette de l’état et uniquement à cela. Ceci est anticonstitutionnel. Sarkozy ne doit pas s’en soucier beaucoup puisqu’il n’en est pas à sa première violation de la constitution. Le plus malheureux est que les Français ne peuvent pas faire grand chose, si ce n’est la révolution, contre toutes ces violations et mises en danger de nos libertés et de nos vies, Le Conseil Constitutionnel étant entre les mains de l’UMP.

Nous voilà en plan, abandonnés sur le bord de la route. Nous sommes gouvernés par une meute de Bling-Blings, cernés de belles promesses oubliées sitôt émises (mises à part celles qui nous font chavirer dans la pauvreté, l’impossibilité grimpante de nous soigner, le chômage, l’exclusion). Cloués au pilori par une petite poignée de votants endormis par les mensonges.

Le résident momentané fait, maintenant, de l’Europe « SA priorité absolue », pauvre Européens, ils n’ont rien fait ! Voilà maintenant qu’il va détruire 60 ans de travail acharné et l’économie de 26 autres pays. IL vise certainement la présidence de l’Europe puis celle du monde. Vite dépêchons nous de mourir avant que le monde ne s’écroule.

Brigitte sur http://www.betapolitique.fr/

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Commentaires
M
Bonjour,<br /> <br /> Pour aller dans votre sens...<br /> <br /> Mon travail d’écrivain porte, depuis bientôt trente ans, sur la question des contenus de l’enseignement (cf. le livre écrit avec Françoise Petitdemange, et publié en 1986 : « Le feu sous la cendre : enquête sur les silences obtenus par l’enseignement et la psychiatrie », Editions Paroles Vives, 660 pages.)<br /> <br /> Or, une lecture attentive de la Correspondance de Voltaire (13 volumes à la Pléiade) m'a conduit à publier en 2010 un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où une analyse précise de ce qu’écrit Voltaire de jour en jour ne semble pas pouvoir laisser place au moindre doute : il a été l'un des principaux protagonistes et l'un des principaux bénéficiaire des guerres du deuxième tiers du XVIIIème siècle.<br /> <br /> Pour vous permettre de mesurer jusqu’où va tout ceci, je vous invite à consulter, si vous le voulez bien, le blog : <br /> <br /> http://voltairecriminel.canalblog.com<br /> <br /> Dans les années qui viennent, une meilleure connaissance de la Correspondance débouchera nécessairement sur une révision totale de l’image de Voltaire mais aussi de ce que peuvent être les divers phénomènes sous-jacents aux guerres.<br /> <br /> Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.<br /> <br /> Très cordialement à vous,<br /> <br /> Michel J. Cuny
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L
Ce qui a coûté sa tête à Louis XVI c'est le gaspillage de l'argent public et, au contraire de l'arrogance, sa répugnance pour la répression. D'où la guerre civile sanglante qui a suivi. Ce qui caractérise Louis XVI, se sont bien plutôt ses bonnes intentions, celles dont l'enfer est pavé.
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O
Je viens d'entrer sur votre site. Je le trouve bien fait et surtout les thèmes abordés m'intéressent beaucoup. Je pense que l'avenir nous réserve quelques complicités qui permettront de réaliser certains projets communs.
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