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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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4 juillet 2008

Et soudain le bonheur. Ingriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiid !

Et soudain le bonheur, quand on ne l’attendait plus, après l’élimination douloureuse de l’équipe de France de football.

Difficile quand on a un peu de cœur de rester insensible à cette explosion de ferveur médiatique ! Les Anglais ont brûlé Jeanne, mais les Colombiens n’ont pas eu la vierge de Bogota. Quelle belle victoire de la démocratie sur le communisme, contre le combat d’arrière-arrière-arrière garde des FARC, comme dit Jean-Pierre Elkabbach qui a le sens de la modernité.

Les Parisiens, qui ont pourtant la réputation d’être des gens froids, seront nombreux sur le parvis de l’Hôtel de Ville à onze heure à se rassembler pour entonner des hymnes de joie.

Je coupe la radio. Dans la rue, le train-train quotidien ne semble pas trop changé par cette bonne nouvelle. L’effet de surprise, sans doute.

http://lapinos.hautetfort.com/


Uribe savoure sa gloire

Le président colombien Alvaro Uribe, fidèle membre de l'organisation catholique de l'Opus Dei, affichant publiquement une foi quasi mystique, a conduit d'une main de fer une stratégie implacable pour fragiliser les guérillas de gauche.

Avocat et propriétaire foncier qui fêtera ses 56 ans vendredi, Alvaro Uribe savourait jeudi la libération la veille de 15 otages des Farc, dont l'icône Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, lors d'une opération exécutée à la perfection, par l'armée colombienne. "Persister, insister et ne jamais renoncer", est sa devise, a-t-il lui-même rappelé dans la nuit de mercredi, lors d'une allocution radio-télévisée dans le cadre d'une réception au palais présidentiel en l'honneur des ex-otages qui venaient d'être libérés.

Peu avant, il s'était réuni avec les évêques de la hiérarchie catholique du pays, les premiers avec lesquels il a tenu à célébrer cette libération auprès desquels il a comparé l'événement à une épopée. "Cette opération qui s'est déroulée à la lumière du Saint esprit et a été placée sous la protection de notre Seigneur et de la Vierge est une opération d'intelligence comparable aux plus grandes épopées épiques de l'histoire de l'humanité", a déclaré M. Uribe aux prélats.

Son style familier et direct - qui lui valent d'être qualifié de populiste par ses détracteurs - son addiction au travail avec des journées qui commencent avant cinq heures du matin et s'achèvent à minuit, lui assurent un très large soutien populaire. Sans complaisance, M. Uribe ne craint pas de prôner publiquement l'abstinence sexuelle, son opposition à la légalisation de l'avortement et aux lois visant à la dépénalisation de la toxicomanie.

Sur certains de ces points, il s'est pourtant retrouvé en contradiction avec sa propre épouse la philosophe Lina Moreno, dont il a eu deux enfants. Le dirigeant colombien fait preuve d'un profond ascétisme chrétien, que trahit notamment sa mise vestimentaire, qu'il veut simple et ose agrémenter seulement d'un chapeau et d'un poncho lors de ses excursions hebdomadaires qu'il accomplit chaque samedi dans les provinces du pays pour présider les "conseils communaux".

Ces forums, où il va écouter directement les habitants des régions exprimer leurs problèmes et où il demande à ses ministres de leur trouver des solutions, sont devenus un des mécanismes de choix pour se rapprocher de ses citoyens. Ces méthodes sont à l'origine de sa réputation de personnalité autoritaire et irascible, une réputation confirmée par ses fréquentes colères publiques dans lesquelles il réprimande les militaires dont il exige quotidiennement des résultats concrets dans sa croisade contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Les têtes de quelque 30 généraux sont d'ailleurs tombées depuis que M. Uribe est aux commandes.

Allié inconditionnel des Etats-Unis - qui ont financé sa stratégie à hauteur de plus de 4 milliards de dollars - il a promis la déroute militaire à la guérilla, qu'il accuse d'avoir assassiné son père en juin 1983 et d'avoir attenté à sa vie à plusieurs reprises. Pourtant, le dirigeant nie résolument que son acharnement à lutter contre la guérilla naisse d'un ressentiment personnel et refuse de considérer comme des succès la baisse des homicides et des enlèvements ou le retour de la confiance des investisseurs.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/

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Commentaires
L
L'histoire de la Colombie, c'est l'histoire du fournisseur pieds et poings liés par les caprices de son client.
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