Silence! A Gaza, on tue. par Djohar Khater
Luc Collès (luc.colles@uclouvain.be http://www.fltr.ucl.ac.be/FLTR/ROM/CEDILL/bienvenue/personnes/colles.htm), ami du blog, me communique ces deux textes d'un de ses correspondants:
Cher Monsieur, bonjour
J'ai beaucoup apprécié vos textes que j'ai trouvés sur le Web, notamment l'analyse développée sur la conception du bonheur selon R.Garaudy. Vous avez raison de dire (avec lui) que c'est le type de rapport à l'autre (être humain ou tout autre élément du monde naturel ou animal ) qui détermine pour tout un chacun, la qualité de vie. En résumé, c'est la symbiose avec le Cosmos, qui est à la base du bonheur. Il faut pour ce faire, un idéal transcendant, une morale d'Amour: le cerveau est moral, nous apprennent les neurosciences: on ne peut s'y dérober sans en faire les frais. Or, l'hyperindividualisme - pièce maîtresse de la modernité - nous rattrape par tous les détours, nous condamnant au déséquilibre et à la malvie, mais surtout, très souvent malheureusement, au désespoir. D'où ces expéditives solutions de facilité, répondant aux pressions de l'immédiateté. Ainsi, la vie s'écoule d'une fuite en avant à une autre, accumulant les dégâts (ou les désastres, c'est selon) en soi et tout autour. Il ne saurait en être autrement tant que nous en négligerons l'essence pour nous accrocher au factice.
*********************************************************************
Gaza
Gaza en feu
Terreur en spectacle hécatombe
Maîtres de nos rêves et cauchemars
Votre foudre s'annonce de plomb
Saufs sont les pouvoirs grands airs nuées de fumée flots de sang tissés en bels espoirs
Gaza en feu
Les affaires prospèrent au mieux
La technologie assassine s'affine
En transe les illuminés peaufinent
Rêvant de paix les doux s'incinèrent pour une vie meilleure à la face d'un monde avare
Gaza en feu
Focalise instinct de vie oblige les yeux
Entre parenthèse les soucis des nantis
Et aux trouble-fêtes une leçon de vie
Gaza l'assiégée grillée l'arabe dépecé en gros en pièces pour jamais n'oser lever la tête
Gaza en feu
Ton peuple se meurt pour n'avoir déserté
Les lieux où s'enracine son être d'éternité
Une froide raison flétrit le juif en premier
Injure à Ibrahim l'Intime de Yahvé ses fils lambeaux morts ou vivants sont un honneur.
Gaza
Ceux pour qui les mots dignité esclavage et humiliation ne se confondent pas te saluent.
Janvier 2009/ Djohar Khater