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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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8 décembre 2009

Conscience

Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience.

Jean Jaurès
cité sur http://agitateur.wordpress.com/

jaures

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Commentaires
M
mercredi 9 décembre 2009<br /> Une conscience de classe à la hauteur des taches qu'exige la phase actuelle ?<br /> « Croire que la conscience de classe procède immédiatement de la division du travail et du modèle d'organisation productive. Une erreur symétrique à celle-ci consiste à penser que l'absence ou l'affaiblissement de la conscience de classe et de la lutte des classes procèdent de la fin ou de la diminution de la classe ouvrière, qui pour d'aucuns est toujours d'actualité.<br /> <br /> Ce n'est pas par hasard si Cini se pose la question suivante « Nous devrions après tout chercher à comprendre pourquoi les ouvriers existent encore alors qu'il n'y a plus de classe ouvrière » .<br /> <br /> Question intéressante si celui qui la pose ne répondait, comme nous l'avons vu, que la classe ouvrière a été dissoute par l « économie de la connaissance », les réseaux et les marchandises et les travailleurs immatériels.<br /> <br /> Décréter la fin de la classe ouvrière est d'ailleurs plus facile que de s'interroger sur ses propres erreurs pour comprendre par exemple, pourquoi les ouvriers italiens, qui s'obstinent à exister, donnent leurs voix à la ligue du Nord ou à Berlusconi au lieu des partis de gauche.<br /> <br /> Il faudrait plutôt se poser la question: pourquoi aujourd'hui ne se développe-t-il pas une conscience de classe à la hauteur des taches qu'exige la phase actuelle ?<br /> <br /> Essayons de mettre en évidence, très sommairement certains points discriminants:<br /> <br /> a) Nous devons cesser de croire que la conscience de classe naît spontanément à partir des conditions matérielles d'existence. La lutte pour les salaires peut naître spontanément sur la base des rapports de production mais elle suppose aussi un « minimum » de conscience et d'organisation politique. Une conscience politique plus répandue ne peut surgir sur la base de la parcellisation et de l'atomisation de la condition de salarié. Le caractère de la vie quotidienne elle-même l'entrave.[...]<br /> <br /> Par ailleurs la présence continue des idéologies néfaste des « limites » de la vie quotidienne sur la capacité de la classe ouvrière à développer une conscience propre. Des façons de penser conformes aux rapports dominants de production et sociaux ont été organisées de façon systématique; elles ont surtout été rependues systématiquement non seulement sous des formes « élevées » mais surtout sous des formes « populaires » grâce aux moyens de communication de masse. »<br /> <br /> La crise du capitalisme et Marx. Domenico Moro éd. Delga. p284-285<br /> Publié par ADEL-SPARTACUS à l'adresse 03:25
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