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A l'indépendant
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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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31 décembre 2009

Et Jésus et Marx

Dans un article pourtant sympa pour la Hongrie d'aujourd'hui, une petite statistique édifiante: par rapport aux années 80, 5% de la population vit beaucoup mieux, cinquante fois mieux, 25% ont gardé leur niveau de vie et pour tous les autres il a baissé.
  Je trouve que la Hongrie est comme un petit labo où l'on retrouve des tendances vérifiables partout dans le monde.
Ainsi l'autre jour sur une station dite périphérique on susurrait : dans nos sociétés les classes moyennes disparaissent peu à peu au profit d'une minorité de plus en plus resserrée de plus en plus insolemment riche; pour les générations à venir il y aura généralisation du modeste, très modeste SMIC et des smicards et au delà vivront de plus en plus d'exclus à la périphérie, on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs, n'est-ce pas !
  Evidemment quand on est du bon côté de la cuillère, et j'en suis, comme retraité, c'est très acceptable, mais voilà, je suis resté effroyablement romantique, liberté, égalité, fraternité, je ne trouve pas ça ringard.
 
  Quand Marx me démontre et me démonte le mécanisme de l'exploitation de l'homme par l'homme, je ne désespère plus.
 
Et quand l'Evangile proclame : "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites", je reprends espoir. Marx, tout lui donne raison dans l'évolution de notre société mais les profiteurs actuels l'occultent bien, c'est facile ils détiennent les media qui nous communiquent selon eux et par eux.
 
Quand je suis comme vous assailli par la misère à chaque coin de rue, plutôt par une multitude si variée de pauvres, de défavorisés diraient nos ministres dits socialistes, parfois, j'ai honte, j'ai envie de vomir moralement ; je me dis en pensant à moi d'abord: peut et doit mieux faire car toute réflexion qui ne se traduit pas en action est futile fioritures en tout cas à mes yeux elle n'est pas poésie.
  Je n'ai pas envie d'enlever de mon cou cette petite faucille, ce petit marteau souvent interdits à l'est mais qui en 1936 l'année de ma naissance était porteur d'un espoir fou de lendemains plus fraternels, ni de mon cœur cette croix de Jésus sans laquelle Marx n'aurait sans doute pas écrit le Capital.
 
J'irai, à la fin de l'année, à l'université marxiste à Antwerpen pour redécouvrir le mécanisme du pour tous meilleur. Le Christ et Marx ont encore leur mot à dire !

Yvan Balchoy
 
http://www.poesie-action.com/

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