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17 avril 2010

Bref retour sur les prêtres-ouvriers et la théologie de la libération

(Guichet du Savoir de la Bibliothèque Municipale de Lyon)

Concernant l’ensemble de ces questions, vous pouvez vous reporter au n°48 de Manière de voir intitulé « L’offensive des religions » et dont voici le sommaire.

La meilleure source pour consulter les textes officiels de l'Eglise catholique est sans doute la revue « La Documentation catholique», dont voici la présentation : « La documentation catholique propose à tous ceux qui veulent connaître la pensée et les écrits de l’Église, les principaux textes officiels en France et dans le monde : message du Pape, du Saint-Siège, des évêques du monde entier, documents œcuméniques publiés dans leur intégralité. »

Vous pouvez consulter aussi Zénit : « ZENIT est une Agence internationale d'information. Sa mission est de fournir, pour un public international, et en particulier les media, une couverture objective et professionnelle des événements, des questions, des documents touchant l'actualité de l'Eglise catholique et du monde vus de Rome. »

En ce qui concerne les prêtres-ouvriers, « c'est … un vote unanime des évêques français, avec l'accord du pape Paul VI, le 28 octobre 1965, lors de la dernière session du concile de Vatican II (1962-1966), qui a relancé des prêtres au travail salarié après le coup d'arrêt imposé par le pape Pie XII, le 1er mars 1954, aux premiers prêtres-ouvriers, qui ne s'y sont pas tous soumis. » in Encyclopaedia Universalis

Vous trouverez les références sur la prise de position de l'église catholique concernant cette crise de 1954  principalement dans les numéros 1168 et 1169 de mars 1954 de La Documentation catholique.

Quelques pistes de lecture :

* Les prêtres-ouvriers : naissance et fin par Emile Poulat, en particulier la quatrième partie intitulée « le drame de 1954 ».

* Quand Rome condamne par François Leprieur avec une bibliographie abondante dont une sélection d’articles concernant la crise de 1954.

* Fidèle insoumission de Jean-Marie Huet et Maurice Combe.

En ce qui concerne la théologie de la libération :
« Avec des modalités qui diffèrent selon les contextes nationaux et en fonction des options propres de ses protagonistes, la théologie de la libération s'emploie … à mettre en lumière et à repenser les urgences — d'ordre ecclésial, culturel et même politique — du continent latino-américain, « l'unique continent aussi massivement chrétien parmi les peuples opprimés » (G. Gutiérrez). Mais la variété des situations et problèmes de cette vaste contrée, comme celle des inspirations et engagements des leaders du mouvement, fait qu'on devrait parler de théologies, plutôt que d'une théologie, de la libération. Parmi les représentants du mouvement, les plus connus sont : Gustavo Gutiérrez, prêtre péruvien de Lima, dont l'œuvre se caractérise à la fois par sa tonalité « spirituelle » et par un intense souci de solidarité avec la souffrance des pauvres ; Leonardo Boff, franciscain brésilien, qui a publié de nombreux ouvrages, notamment Église, charisme et pouvoir, condamné par la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi ; Jon Sobrino, jésuite de San Salvador, qui s'intéresse surtout, en théologien de métier, à la christologie, mais à « une christologie pour l'Amérique latine », en rapport étroit avec les problèmes humains de ce continent ; Juan Luis Segundo, lui aussi jésuite, qui exerce à Montevideo, dans les milieux intellectuels d'un Uruguay plus laïcisé que les autres pays latino-américains et qui met l'accent sur les problèmes culturels, en particulier sur celui de l'athéisme contemporain — ce qui ne l'empêche pas d'être attentif aux questions socioéconomiques et politiques ni de marquer sa pleine solidarité avec les autres théologiens de la libération, comme il l'a fait notamment avec sa Réponse au cardinal Ratzinger (Teología de la liberación. Respuesta al Cardinal Ratzinger, en 1985). » in Encyclopaedia Universalis

« Depuis son élection, en octobre 1978, le pape Jean-Paul II s’est efforcé de corriger, dans un sens plus conservateur, la ligne moderniste et progressiste qu’avaient fixée les papes Jean XXIII et Paul VI, ainsi que le concile Vatican II. Le chef de l’Eglise catholique a condamné à plusieurs reprises, les défenseurs de la théologie de la libération et s’appuie sur des organisations comme l’Opus Dei ou liées au renouveau charismatique. » in Manière de voir n° 48 (op. cité)

Quelques pistes de lecture :

* Concilium n° 164 et en particulier l'article "Théologiens du tiers-monde"
* L’Opus Dei par Dominique Le Tourneau 

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