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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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5 décembre 2010

Des splendeurs et des hommes, par Djohar Khater

Un cœur de désert

Une dure tête en foire

Une vache main avare

Et le monde flambe

Et de vrais hommes tombent

L’enfer  vient en trombe

 

Et pourtant, à couper le souffle

Que de splendeur en la clairière

De la nuit accouchant du jour

Du jour accueillant les astres

Veillant sans ciller  l’aube noire

D’où naîtra la lumière de voir

 

Et pourtant à couper le souffle

que de vigueur en les  rivières

 Plaines et oasis du désert

Océans de sables et les mers

S’offrant à tous à ciel ouvert

Trésors de vivres et dons divers

 

Et pourtant à couper le souffle

Que de chaleur habite  l’hiver

Des hommes qui avancent en sueur

Au tocsin du dernier  quart  d’heure

Rêvent  l’automne des menus bonheurs

De  s’enrouler dans l’herbe  le corps

 

Et pourtant à couper le souffle

Que de vie tue dans l’abattoir

Du besoin de germer en loir

Celui sans pitié du perçoir

Ou de la descente à surseoir

Semant folie et désespoir

 

Et pourtant à couper le souffle

Des déserts du cœur

Les dures têtes en foire

Les vaches mains avares

Ne sont que pauvres poires

Face à des fleurs fières

 

Et pourtant à couper le souffle

Les ciel et monde à bras ouverts

Arrosent sans répit la galère

 De chaleur pourchassant l’amer

Des tréfonds agissant en frères

 Abeilles essaimant pour l’espoir.. .

 

Bovigny

 

 D . K

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