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17 janvier 2011

Tunisie: de la révolte à la réformette

Le Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), interdit sous le régime Ben Ali, ne présentera pas de candidat à l'élection présidentielle dans six mois, a annoncé son chef, Hamma Hammami,.. Interrogé par Europe 1 à Tunis au sujet d'une éventuelle candidature de son parti, M. Hammami a répondu: "Non, parce que des élections dans six mois ne donneront qu'un président qui appartient au RCD", le Rassemblement constitutionnel démocratique du président déchu Zine el Abidine Ben Ali.

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"D'autre part le PCOT défend un régime parlementaire et pas un régime présidentiel; c'est pour cette raison-là que nous appelons à un assemblée constituante qui définisse une nouvelle Constitution", a-t-il ajouté. "Nous restons dans l'opposition et nous restons à côté du peuple tunisien qui continue sa lutte", a dit M. Hammami. A propos du nouveau gouvernement, Hamma Hammami a estimé qu'il ne s'agissait que d'"un gouvernement RCD élargi à quelques représentants de quelques partis d'opposition et de quelques personnalités de la société civile, ni plus ni moins".


Ce sont "des petites réformettes qui ne répondent en rien à cette révolution populaire", a-t-il ajouté. "Nous vivons sous le pouvoir de ce parti (le RCD) depuis plus de 50 ans et à chaque crise, il y a des manoeuvres qui emmènent à ce même résultat, le pouvoir essaie de se réformer mais une fois qu'il reprend son souffle, il revient à la répression et à la main forte", a-t-il dit. "C'est vraiment un putsch", a renchéri son épouse, l'avocate Radia Nasraoui, à ses côtés.


AFP

Le PCOT (site de son journal, en langue arabe)créé en 1986 est différent du Parti communiste tunisien qui a abandonné toute référence au communisme depuis 1993 et s'est transformé en "mouvement Ettajdid", rassemblement de type "centre-gauche", ayant aujourd'hui un ministre (Santé) dans le "nouveau" gouvernement archi-dominé par les ex-partisans de Ben-Ali.

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