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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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9 février 2012

Ce type qui marchait pieds nus et qui a mal fini...

Si l’on se penche sur les textes évoquant le christ, ceux-ci abondent de phrases, de mots et d’idées comme tolérance, compassion, ouverture d’esprit, générosité, partage… ; seulement voilà, si on regarde son église aujourd’hui, on s’aperçoit que le clergé dans sa grande majorité se situe à droite et même plutôt très à droite ! De par ses ors et ses richesses scandaleuses étalés au grand jour, l’église catholique, qui est l’ardent défenseur des riches et des puissants, s’est rangée du coté des ennemis du Christ.

Jésus était un dangereux idéaliste et la religion chrétienne se sentant menacée par les propos révolutionnaires du christ a vite remis de l’ordre dans tout ça. Jésus était peut-être le premier communiste sincère. Jésus était même anticapitaliste, il luttait contre toutes sortes de lobbys, notamment ceux des marchands du temple. En fait jésus était pour la diminution du temps de travail :  » Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos ». Il était également anti productiviste: « ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre …… ». Il était contre la peine de mort : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus ». Il était pacifique et non violent : » je ne jetterai pas la première pierre …. ».  Et il était profondément humaniste et anti-FN :  " n’ayez point peur des autres ".

Le Vatican, repaire d’affairistes dévoués au culte du veau d’or capitaliste  a rapidement compris qu’il valait mieux coopérer avec les forces de l’argent, sous peine de rester une petite secte sans importance. Et voila comment, 2000 ans plus tard, on se retrouve avec une droite et une extrême droite « supercatho », complètement vouées au culte du néolibéralisme. La droite capitaliste et libérale a basé sa doctrine sur l’égoïsme forcené, et la recherche effrénée de la richesse par tous les moyens. Dans cette idéologie, l’absence totale d’idée de partage est de toute évidence antichrétienne.

Pendant des siècles l’église a collaboré avec le pouvoir des riches contre les pauvres. Pour justifier le mythe de l’église proche du peuple elle a institué les œuvres de charité chrétienne. La condition était que les pauvres acceptent leur condition ici bas et ne remettent point le pouvoir en cause : la compassion, oui, la révolution, non ! L’église était un pilier de la stabilité du pouvoir et de la soumission du peuple.

La manipulation mentale évoque de sinistres choses, souvent associées dans nos esprits aux anciens régimes communistes ; pourtant patiemment, les églises ont façonné nos pensées au profit des puissants. Les souverains se sont servis des religions pour modeler nos esprits et nous imposer l’obéissance. Avant, il y avait l’Église qui distillait la bonne parole des puissants et maintenant il y a les médias, et quand on sait que près de 90% des médias appartiennent à des hommes, proches du pouvoir … et amis de notre cher président : N.Sarkozy !

De toute façon ce type qui marchait pieds nus et qui a mal fini le rend suspect d’être un terroriste altermondialiste. Ce n’est pas un bon exemple pour notre belle jeunesse, les médias se chargent de créer des héros plus présentables. Mais ce qui est sur c’est que si Jésus revient, certain auront intérêt à faire profil bas ! Si Jésus revient ce ne sera pas en brandissant une croix mais plutôt une kalachnikov !

Marie  PHILOMENE

ATTENTION, JESUS REVIENT

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Commentaires
L
Je m'inscris en faux contre ce portrait, et la théorie du complot catholique romain. D'abord parce que l'idée d'un Christ animé de préoccupations sociales est une invention... du clergé romain. Afin de contribuer à l'ordre social, un rôle d'autorité morale a été dévolu aux curés catholiques, contraignant les théologiens à subvertir le message évangélique. Je prends un exemple : la vie sociale chrétienne était émaillée de fêtes. A quel moment les apôtres font-ils la fête ? L'athée L.-F. Céline a rendu hommage au message chrétien, parce qu'il ne cherche pas à dissimuler l'horreur de la condition humaine. Cet hommage est justifié. Pour Jésus, c'est même la condition humaine du riche qui est la pire, car la plus éloignée du salut.<br /> <br /> Luther a aussi justement discerné dans sa critique des sacrements romains, que ceux-ci répondent au besoin d'organisation sociale, non au message évangélique.<br /> <br /> Le type du républicain socialiste (Mélenchon) est donc l'héritier direct du curé catholique romain. Il remplit le même rôle auprès des ouvriers que celui joué auparavant par le curé catholique auprès des paysans. La vocation de celui-ci a quasiment été réduite à néant par la mutation économique et industrielle ; les sacrements catholiques ont perdu la force sociale qu'ils avaient dans la société paysanne. De même la désindustrialisation a réduit l'autorité morale républicaine aux palinodies de Mélenchon ou Le Pen.<br /> <br /> De cela, Marx est parfaitement conscient. Sa critique du catholicisme est assez restreinte comparativement à celle de l'appareil religieux républicain moderne, dont il peut constater l'efficacité renouvelée à inciter au sacrifice social ceux-là même qui n'en sont pas les actionnaires. Déjà du temps de Marx, l'Eglise romaine est figée dans la posture hallucinante qui consiste à défendre une morale privée de fondement chrétien, qui de surcroît ne répond même plus au besoin d'organisation sociale pour quoi la morale est faite.<br /> <br /> Saint Paul est le dernier qu'on peut accuser d'avoir inventé une religion, puisqu'il dénie dans son épître aux Hébreux tout fondement moral au christianisme, et affirme le sacerdoce chrétien nouveau libre de la fonction sacrificielle que toute morale ou éthique implique, au profit d'un intérêt général dont la moyenne est toujours le fruit du calcul d'une élite. La morale tue. Et même le jugement moral d'autrui est une forme de suicide. Marx n'incite pas à juger les riches, mais à ne pas penser comme eux, selon la chair.<br /> <br /> Jésus n'est même pas contre la peine de mort. C'est la société qui l'est, afin d'occulter qu'elle est elle-même une condamnation à mort générale, un sépulcre blanchi. Le condamné à mort sauvé par Jésus est sacrifié sur l'autel de la société. Son sauvetage "in extremis" est pour nous montrer que jusqu'à son dernier souffle l'homme peut se soustraire au plan social macabre.<br /> <br /> L'hommage de Céline au réalisme chrétien vient de là : parce qu'il a lui-même été condamné à mort par la société, rescapé il a compris le rôle joué par le bonheur ou l'utopie sociale dans l'incitation au sacrifice aveugle des sans-grades.
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A
Moi non plus sois en sûr, ami Baillergeau...Comme disait Victor Hugo je crois: "Le héros c'est celui qui fait ce qu'il peut, les autres ne le font pas".
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Y
Oui, le vrai Jésus, celui que Roger Garaudy appelle "l'Homme de Nazareth" devait être assez proche de Celui que nous esquisse Marie Philomène, très différent de l'image qu'en donne une église trop souvent sclérosée. Mais je ne signerais pas la conclusion, je suis avec l'Evangile et aussi François d'Assise contre la peine de mort même contre les partisans de l'establishment.Certes je me sens aussi solidaire de ceux qui vivent la théologie de la libération mais la nécessité parfois de la violence doit rester, je crois un moindre mal.<br /> <br /> Merci toutefois, Marie Philomène, de nous raprocher du Jésus de l'Evangile<br /> <br /> Yvan Balchoy
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B
Le constat des manips de l'Eglise Romaine ne peut être contesté et il ne faut pas prendre en compte les estropiés de l'âme qui se sont inventés une tradition anachronique.<br /> <br /> S'il est un miracle, c'est que ces turpitudes n'aient pas assassiné l'espoir porté par le Christ!<br /> <br /> <br /> <br /> Sur le point final évoqué, je pense que si le combat du Christ pouvait être gagné l'arme à la main,ça se serait déjà produit ! <br /> <br /> Cependant, je crois parfois à la nécessité des armes, mais de la seule guerre que j'ai vécue, nul n'est sorti indemne, alors je n'ai pas ou plus de certitudes en ce domaine.
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P
je pense que le plus grand mal a été fait par St paul ilfaut enlever tout st paul dans le christiannisme on peut faire une relation peut etre facile entre les premieres communauté christianique et les utopie communiste vive la théologie de la libération
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