En Grèce...

Nouvelle Démocratie (droite),  19%  - 108 sièges, en fort recul

Syriza (Gauche, anti mémorandum, le "Front de Gauche" grec),   16.4 % -   52 sièges

Pasok (socialiste),   13.63 % -  41 sièges , en chute libre

Grecs Indépendants (Kamenos, droite nationaliste),  10.5 %  - 33 sièges

KKE (parti communiste maintenu),  8.46 % - 26 sièges 

Chrysi Avghi (Aube dorée, néo-nazi),  7% - 21 sièges

Gauche Démocratique (scission du Syriza),  6 % - 19 sièges

Ecologistes (2,86%), pas d'élu

Alliance Démocratique (scission du Pasok) ( 2.86% ), pas d'élu

Comments

[Bardamor]

Vous faites comme ceux qui vous énervent, Alain, vous voyez les extrêmes où ça vous arrange. La nécessité de faire de Hitler un tyran d'extrême-droite répond au besoin de flatter le peuple aujourd'hui. Dire que Hitler est d'extrême-droite n'a aucun sens historique. C'est aussi stupide que l'idéologie en vigueur aux Etats-Unis qui fait de Staline un tyran marxiste.

- Hitler a très bien su flatter le peuple allemand, et même lui accorder un peu plus que des flatteries.

Marx aurait été le premier à dire que la cause de la guerre n'était pas idéologique, mais économique. D'ailleurs, s'agissant de la guerre, il faut toujours se tourner du côté de l'Angleterre, qui s'est fait depuis plusieurs siècles une spécialité inspirée de Machiavel de l'attiser.

- Marx aurait été le premier à dire que le populisme, qu'il soit qualifié de gauche ou de droite, comme pour rappeler l'hémiplégie des militants politiques, part toujours de l'élite. La révolution française éclate du fait de l'incapacité de l'élite politique française à procurer le pain dans les campagnes.

- Laissez l'imbécile Jacques Attali défendre l'opposition droite-gauche : c'est le rôle d'un mécanicien de l'enfer. Les symboles brandis par la technocratie française républicaine ne sont pas moins maudits que ceux brandis par Hitler.

[baillergeau]

« Il faut purement et simplement effacer la dette de la Grèce.

Personne ne prend la mesure de l’ampleur de la crise qui ébranle toute la zone euro.

La dette, on devrait voir qu’elle est massive et qu’il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession.



Les dirigeants de la zone euro vont pousser le problème devant eux, en assortissant leurs prêts à Athènes d’exigences draconiennes en matière d’austérité.



La boule de neige grossit et rend la difficulté de plus en plus grande et la croissance est de moins en moins là.

Il faut accepter de reconnaître qu’il faut prendre sa perte. Tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques, avec une plus grande solidarité et une convergence budgétaire dans la zone euro.



Je crois que la situation est très sérieuse. Si nous ne réagissons pas vite, l’Europe sera une terre de désolation avec des forts taux de chômage et des systèmes de protection à la dérive.



Pour éviter cela, il faut agir vite. Le problème des Européens c’est qu’ils font souvent soit trop peu, soit trop tard, soit souvent trop peu et trop tard » - 18 septembre 2011.



Heureusement, personne n’a pris en compte ces propos insensés.



Certains firent mieux, ils procédèrent à la mort politique de leur auteur – Ouf !



http://legueduyabboq.blog.lemonde.fr/

[baillergeau]

Je ne confonds pas les extrêmes.

Celui de droite est porteur de la haine de l'autre et ne peut faire l'objet de compromis.

Celui de gauche me pose plus de problèmes car je n'en conteste pas les idéaux, mais je pense que sa stratégie conduit à coup sûr, à un retour à la case départ.

L'addition des révoltes ne conduit jamais à un front solide.

A ce jeu le capitalisme est toujours gagnant au prix de la souffrance extrème des plus démunis.

Si par bonheur,cette addition réussissait le front uni ne saurait quoi faire de sa victoire, sinon des conneries !

Solution ? L'entrisme dans les structures mondiales indispensables à la modification des rapports de force.

[Alain]

Il y en a marre de cette rengaine qui consiste à dénoncer "une montée des extrêmes" quand les tenants du statu-quo (conservateurs et pseudo-socialistes) ne se distinguent que par l'emploi ou non de la vaseline ! En Grèce par exemple, ni Siryza ni même le KKE ne peuvent être considérés comme "extrêmistes". Seuls en fait les néo-nazis d'Aube dorée correspondent à cette définition...on ne peut donc pas parler de "montée des extrêmes" mais de la montée d'UN

extrême, en fait l'extrême-droite. Idem en France !

[baillergeau]

C'est la montées aux extrêmes pour tout rejeter, l'inacceptable et toute autre solution.

Les militaires sortent des casernes et c'est le retour à la case départ des colonels.

Ils massacrent et répriment, puis on revient à des formes de gouvernement plus présentables.

Cependant aucune injustice n'a été réduite, le peuple souffre et son archaisme séduit à nouveau les chiens de touristes.

Nous chercherons à nouveau la façon d'abattre le capitalisme, etc...etc...