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8 novembre 2012

Réélection d'Obama: tribune libre de Luc Collès

Saluons la réélection d'Obama!
Comme l'indique Bernard-Henry Lévy dans le bloc-notes du Point (n°2094)  publié avant l'élection, "Barack Obama peut être fier de son bilan".
Durant son premier mandat, il a, en quatre ans, mené au moins trois révolutions.
Il a conduit, d'abord, sa grande réforme de la santé. Il l'a faite incomplètement sans doute, mais il l'a faite: les 50 millions de laissés-pour-compte du rêve américain ont conquis le droit d'être malades ou vieux. Ils ont à présent le droit de souffrir, de vieillir ou de mourir dans la dignité.
Il a révolutionné, ensuite, un paysage économique que la crise menaçait de transformer en champ de ruines. Il a commencé de mettre Wall Street au pas et a mis en oeuvre le plan de relance le plus colossal de tous les temps. Pour le détail, je vous renvoie à la Note de BHL.
Enfin, il a modifié en profondeur le cours de la diplomatie américaine. Certes il n'a pas eu les moyens politiques d'aller au bout de sa décision de fermer Guantanamo. Lors du discours du Caire, il a tendu la main aux musulmans modérés. Il a retiré ses troupes d'Irak. il a intensifié la guerre contre les talibans. Il a remis en cause l'alliance contre nature nouée par ses prédécesseurs avec l'Etat voyou du Pakistan. Le concept de guerre juste est venu en renfort d'une défense résolue de l'islam éclairé.
Bref, l'essentiel de ses promesses, Barak Obama les a tenues.
Il est à présent en mesure de tenir l'autre moitié : il aura besoin de ce second mandat pour réussir pleinement dans son entreprise.
Je suis rarement en accord avec Bernard-Henri Lévy, que  je considère  parfois comme  "un non-conformiste" de salon, mais cette fois-ci je souscris entièrement à ses propos.
Luc Collès
Note d'Alaindépendant: S'agissant de la politique extérieure américaine, il serait essentiel de préciser où sont les guerres justes. Je n'en vois que d'injustes. Les promesses tenues et à tenir d'Obama dans ce domaine (l'action internationale, économique, politique et militaire) sont hélas conformes à l'impérialisme historique de l'oligarchie américaine depuis 1945, auquel les peuples ont à résister quel qu'en soit la figure. Obama, pas moins qu'un autre, est l'homme de Wall Street; il assume cette mission avec zèle et efficacité.

Elections américaines et medias: lire http://lanternediogene.canalblog.com/archives/2012/11/07/25526906.html
dont voici la conclusion: Pendant ce temps, les Newyorkais écopent, tachent de sauver ce qui peut l'être après le passage de l'ouragan Sandy. Quant aux Haïtiens, également touchés par l'ouragan, ils ont tout perdu, une fois de plus, et ne savent pas forcément qu'un mulâtre, comme nombre d'entre eux, a été réélu à la Maison Blanche. Les radios françaises n'en parlent pas.
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Commentaires
P
je remercie luc et alain car je suis les deux exactement ce je pense c'est pour cela que je vous suit continuellement merci pour toutes les reflexions
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L
Je rejoins le point de vue de Pascal. Je pense qu'Obama est prisonnier d'un système et que, comme le dit Alain, nous avons à résister à cet impérialisme. Il n'empêche: je crois aussi que la figure humaine d'Obama est intéressante et que celui-ci tente de résister aux pressions de son entourage (ex. en proposant de créer un Etat palestinien à côté d'un Etat juif). Nous devons le soutenir dans cette volonté de trouver des compromis.
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A
D'accord Pascal, mais avec la politique du "moins pire" vois où nous en sommes tant dans le monde que chez nous...Pouvons-nous, avons-nous le droit -à défaut pour l'instant du pouvoir - de vouloir non pas le moins pire mais le mieux ?
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P
je suis obamophile je sais je ne devrait pas mais bon je sais qu'il est américain capitaliste mais bon je suis vigilant mais bon penser que dans un pays qui a connut le racisme anti - noir jusque dans les année 70 et même encore de nos jours un gars qui vous fait le discours de philadelphie , le discours du caire voila je suis réaliste je sais que sans lui il y aurait de grand intellectuel comme bush reagan rodney voila obama je vous salue je sais aussi que cet lui qui a ordonné le plus tirs avec les drones ''opération homo'' (assassinat et frappe aléatoire de la CIA) mais sans lui ou en serions nous....
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L
1. La politique de santé est l'huile qu'un Etat capitaliste doit injecter dans les rouages quand les rendements de son économie fléchissent, afin de parer à la menace révolutionnaire. Les millions d'esclaves chinois paient pour la santé des classes moyennes américaines ce qu'un Etat américain de plus en plus endetté ne peut payer lui-même.<br /> <br /> 2. La promesse d'enrichissement au peuple n'est pas la démocratie, c'est le cynisme libéral et la ploutocratie.<br /> <br /> 3. Le pire ennemi du capital, c'est le capital : les bourses n'ont pas été mises au pas, elles se sont cassé la gueule.<br /> <br /> 4. La seule politique étrangère des Etats-Unis et d'une nation en général, c'est la préservation de ses intérêts économiques coûte que coûte.<br /> <br /> 5. Chaque éditorial de BHL dans Le Point est un exercice de propagande grossière comparé à "Tintin au Congo", dont BHL plagie quasiment le style.
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