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19 novembre 2012

L'avenir ne peut pas s'écrire sans les jeunes

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Editions Mordicus, 2011, pages 7 et 8

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Commentaires
L
L'avenir est le temps libéral, une prison dorée. Le présent, pour tous les peuples dotés d'un minimum de sagesse, est le temps de la jouissance. L'intelligence humaine s'abaisse en dessous de celle de l'animal dès lors qu'elle se tourne vers l'avenir. Naturellement, l'animal est meilleur économiste que l'homme. La critique de l'historien de l'économie libérale se limite à dire qu'elle est aberrante, et la morale qu'elle engendre chez les personnes les moins résistantes le masochisme.<br /> <br /> Si le christ Jésus incite l'homme à s'aimer d'abord avant d'aimer autrui, c'est justement pour l'extirper du plan social macabre dans lequel sa conscience est engluée. Voilà ce que je dis aux hommes de ma génération, plus jeune : laissez l'avenir aux vieillards stériles, comme consolation pour leurs vieux jours ; ne soyez pas vaniteux au point de penser que vous ferez mieux sur le plan social que les anciennes générations, qui ont bénéficié de richesses extraordinaires et n'ont rien su faire avec que se payer le confort intellectuel, et qui se sont donc laissé corrompre. En revanche, sur le terrain de la science, tout est possible ; déblayez pour vous le chemin que les anciennes générations ont obstrué, le transformant en labyrinthe. Croyez que les technocrates sont fous, avec leur avenir publicitaire, et que c'est Salomon qui a raison d'unir l'immortalité à la sagesse.
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G
Mgr Gaillot me ... rajeunit : dans les années soixante, il ne manquait pas d'anciens - très "jeunes" d'esprit, peut-être flatteurs intéressés - pour proclamer que les "vieux" devaient se mettre à l'écoute, à l'école, des jeunes, nouveaux maîtres à penser. Il y a eu la révolte estudiantine de 68, la décennie des jeunes contestataires 70, et puis ... quoi ?<br /> <br /> 1) Il n'y a pas d'un côté, tous les anciens, et, de l'autre, tous les les jeunes; anciens et jeunes sont très divers 2) Ecoutons-nous tous les uns les autres; la division maîtres-élèves, ça suffit!
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