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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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27 janvier 2009

Ce n'est pas à la population de payer la crise

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Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l’ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics.

Le gouvernement, il y à encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d’euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.

Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.

Une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. . Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.

Nous exigeons l’augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minimas sociaux. Nous proposons l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007; une redistribution du budget de l’Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd’hui, privilégier la spéculation au détriment de l’emploi et des conditions de travail.

Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.

Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l’emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s.  Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.

Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.

Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discriminations qui affectent le champ social;  pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.

Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l’Union européennes et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.

Nous refusons les suppressions d’emplois dans le secteur public, exigeons l’annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d’emplois socialement utiles (Santé, l’Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.

Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics. C'est le moment !

Déclaration unitaire. AlterEkolo (AE) Alternative démocratie Socialisme (ADS), , Alternative Libertaire, Association des communistes unitaires (ACU), Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU),  Les Alternatifs,  Nouveau parti anticapitaliste (NPA),  Parti Communiste Français (PCF),  Parti communiste des ouvriers de France (PCOF),  Parti de Gauche (PG), 

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Commentaires
L
- La moralisation du capitalisme, un homme l'a tentée naguère, non sans résultats, c'est Adolf Hitler, plus soucieux du sort de la 'classe ouvrière' que Sarkozy ne l'est.<br /> <br /> - Quand je lis dans 'Le Monde Diplomatique' des propositions de réforme alliant des solutions marxistes à des solutions keynésiennes, je me dis que le baveux qui écrit ça n'a jamais lu Marx, ni même un historien sérieux, sinon il saurait que Keynes est à l'opposé de Marx. Historiquement, et Marx le sait, la concentration du capital entre les mains de quelques-uns n'aurait pas été possible sans la concentration du pouvoir entre les mains de quelques-uns. Que ces quelques-uns se réclament du droit divin ou des Droits de l'Homme, c'est la même chose.<br /> <br /> - Le petit sourire ironique de Daniel Bensaïd lorsqu'on lui cause de Marx, il ferait mieux de le ravaler, vu qu'il n'a lui-même rien dit de bien nouveau, en dehors du fait que Derrida c'est du mou de chat, ce qui saute aux yeux.<br /> <br /> D'ailleurs on sent bien que Marx continue de faire peur au patronnat, plus peur que Besancenot, invité et choyé par Drucker, qui ne s'attendait pas à ce qu'il morde.<br /> Après, le baron Ernest-Antoine S. peut déclarer (sur TF1, jeudi 5 fév.) que les marxistes français eux-mêmes souhaitent que le capitalisme s'en sorte, on ne peut pas vraiment lui donner tort.<br /> <br /> - Le problème n'est pas l'absence de propositions révolutionnaires mais plutôt que personne n'en cherche, pas même les anticapitalistes. On peut critiquer Castro, mais lui au moins a essayé, et tout ce que les dissidents cubains diffusés et rediffusés sur 'M6' expriment comme griefs, c'est qu'il n'y a pas de micro-ondes et de lecteurs de dévédés à Cuba.<br /> Je n'ai rien contre le Che, si ce n'est qu'il y a trop de bobos qui portent un tee-shirt à son effigie.
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C
Maintenant la question que je me pose est que préparent les gros capitalistes du fait de la crise.<br /> Financer un conflit qu'ils auront au préalable provoquaient ?
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A
Respect au Che. Amitié à Cuba. Scepticisme sur les partis "vieille sauce". Nous partageons tout ça...et sans doute bien plus, cher Che. Tu t'exprimes sur ce blog quand tu veux.
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C
S'intégrer dans un collectif pour combattre le capitalisme ?<br /> Je ne dirai pas défendre ses idées,trop de partis, de syndicats, de collectifs, qui ne sont pas capable de s'unir pour lutter efficacement. <br /> je pense que ce système est dépassé. <br /> cela fait trop longtemps que cela dure sans réel réussite.<br /> Je dirai renverser ce capitalisme autoritaire qui méprisent les ouvriers.<br /> Je regrette d'avoir était trop jeune pour rejoindre le che et combattre a ses coté, je ne serais certainement plus la, mais j'aurai pu aller au bout de mes idées.<br /> Je rêve de voir Cuba sans embargo, que ce pays puisse faire voir au monde qu'il est possible de vivre autrement, ce que les américains ne veulent surtout pas, pourquoi, parce qu'ils savent que devant leurs réussites d'autres pays les rejoindrais.<br /> Barack Obama s'est en effet déclaré favorable à un allègement de l'embargo imposé à Cuba, mais cette mesure est soumise à l'autorisation du congrè, donc attendons encore.<br /> même si a Cuba tout est loin d'être parfait, Cuba est connu pour sa médecine et son éducation gratuites. C'est pourquoi de nombreux Américains déçus par leur système de santé viennent se faire soigner à Cuba.<br /> Ce sera peut-être le pays de ma retraite.
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A
Promis, le Che (Ernesto Guevara) trouvera une place sur mon blog dans les jours qui viennent avec d'autres personnages comme Rosa Luxembourg par exemple<br /> <br /> Pour ce qui est du parti communiste, je n'en suis pas membre, bien que me réclamant de Marx et de SON communisme. Ce qui n'a pas grand chose à voir avec le "communisme" tel que l'a connu l'URSS.<br /> <br /> S'attaquer aux fondements du système capitaliste, d'accord. Mais on ne peut pas le faire chacun dans son coin, il faut bien s'intégrer dans un collectif (partis, syndicats, comités unitaires, etc). Et y aller pour défendre ses idées. Qu'en pensez-vous ?
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