Rouges bruns
Staline, Vichinsky ou Pol-Pot
furent-ils des "rouges-bruns" avant la lettre ?
Nous pouvons, que dis-je nous devons aujourd'hui condamner sans réserves le stalinisme et ses résidus, comme des perversions criminelles
du communisme et du marxisme, sans pour autant être accusés de rejoindre les
"phalanges de l'ordre noir". Même dans la "Grande Guerre
Patriotique" où les peuples soviétiques ont consenti les sacrifices
décisifs, le stalinisme fut plus une entrave qu'une aide (d'innombrables
travaux d'historiens le montrent). Remarquons que les méthodes
employées là-bas et même chez nous en France quoique dans une bien moindre
mesure et à une bien moindre échelle évidemment, par les "staliniens
zélés" (je ne dis pas TOUS les communistes) furent proches des
méthodes fascistes (omnipotence du parti, violence d'Etat érigée en système autoritaire, policier, parfois concentrationnaire) même si les buts étaient radicalement
différents. Jamais le but ne justifie le moyen, et lorsque le moyen est indigne le
but perd sa légitimité. C'est sans doute là une des leçons du 20e siècle.
Les vrais rouges-bruns furent de fait les
"staliniens zélés" de l'est et de l'ouest (mais surtout de l'est, de l'URSS à la Yougoslavie). Ceux
que l'on qualifie aujourd'hui de "rouges-bruns", quand ils le sont -
ce qui demande à être étudié de prés - , ne sont que de tristes copies des
maîtres, ou bien plutôt sont tout simplement des
bruns absolument pas rouges. Il y a toujours eu une tendance "sociale et
populaire" au sein de la droite extrême. Bref, tout dépend de la définition que l'on donne du rouge-brunisme , et je reconnais que je le trouve là où
peu de gens surtout chez ceux qui se réclament du communisme ou de la gauche
pensent à le chercher. Qui ira chercher dans