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  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
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23 décembre 2010

Bon Noêl à tous

   

Le P. Cardonnel dit...: Pour moi, le Christ est présent à tout ce qui est don total de la vie, tout ce que je mets en commun ne peut m'être pris. C'est à travers ce geste de don total que je brise le mécanisme du prendre et du reprendre. Un homme est venu, Jésus, qui a brisé cette fatalité: je donne un coup, il m'est rendu. Je prends le pouvoir, il m'est repris, d'autres le reprennent. Quand cet homme est mort, la mort n'avait rien à lui prendre, parce qu'en lui tout était entièrement donné.
   Je crois aussi que le Christ est celui qui refuse de jouer la règle du jeu: même du jeu de la justice. Parce que l'amour...est le contraire de la justice. C'est pourquoi les hommes d'ordre n'aiment pas l'amour: c'est un facteur de désordre. Une révolution ne sera complète et irréversible que si elle exige non seulement la justice, mais aussi l'amour, c'est-à-dire non pas: à chacun selon son dû, mais: tout à chacun; sans cela, il y aura transfert de propriété, de pouvoir, de culture, mais la noire trinité de l'avoir, du pouvoir et du savoir subsistera avec toutes les dominations et les aliénations qu'elle implique.


Roger Garaudy
, Face à Jésus, ouvrage collectif (J. Arias, E. Balducci, E. Chiavacci, R. Garaudy, M. Legaut, O. Da Spinetoli, S. Zavoli), CERF, 1974, pages 67-68

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