Cohn-Bendit nauséabond

http://www.poesie-action.com/article-cohn-bendit-habille-chaudement-par-l-ami-jm-97596519.html:

RTL ce soir (18 janvier), retransmet la diatribe nauséabonde de ce triste et plus que douteux Cohn-Bendit invectivant le premier ministre hongrois: "vous allez dans la direction de Chavez et Castro...".
Ce type ne m'a jamais inspiré confiance en particulier depuis 1968. Quel était le but poursuivi par ce personnage. Lui, comme l'administration étasunienne, n'aimait pas le Président De Gaulle et pour cause:

"http://www.gaullisme.fr/2010/03/09/les-mensonges-de-cohn-bendit-et-d%E2%80%99europe-ecologie/
Par Christine Tasin – 09/03/2010 :

"Je vous conseille de regarder le vidéo-portrait de Daniel Cohn-Bendit fabriqué au moment des Européennes par une jeune journaliste (certes adepte de la décroissance, donc peu objective sur le libéralisme) mais son enquête, fondée sur les livres et les discours de l’arrogant Dany en démontre fort bien les contradictions et… fait peur !. Pour ceux qui l’auraient oublié, elle rappelle que dans ses livres Cohn-Bendit s’est prononcé clairement contre les services publics, pour le travail du dimanche (au motif que les machines fonctionnant 7 jours sur 7 il n’y avait pas de raison que l’homme ne suive pas le même rythme"

"Or, Europe Ecologie, comme son nom l’indique, est une imposture complète, puisqu’au nom de la lutte pour la planète et contre la pollution elle prône le libéralisme le plus débridé, celui de l’Europe actuelle (…)"
"D’ailleurs, même le très, très libéral Madelin a reconnu en 1998 que Cohn-Bendit et lui étaient sur la même longueur d’onde sur la privatisation des chemins de fer, sur la retraite par capitalisation, sur l’autonomie des établissements scolaires"

"Sous ses dehors d’étudiant attardé, de révolutionnaire anti-bourgeois, se cache le pire des bobos, confit dans son confort de notable, de député européen qui a les moyens, lui, de payer le péage urbain qu’il appelle de ses vœux à Paris"
"C’est le même parti pris qui conduit Europe Ecologie à soutenir le Traité de Lisbonne qui permet à la Commission Européenne d’autoriser les pommes de terre OGM ; d’ailleurs ces politicards bien au chaud dans leurs appartements et maisons de famille"

"Traité de Lisbonne (on en mesure les conséquences) : Daniel Cohn-Bendit, député européen franco-allemand et leader du mouvement, a fait campagne pour le OUI."
"La campagne en faveur du TCE de 2005, les diatribes contre les fauteurs du non au lendemain du 29 mai et le non-respect de la volonté du peule par la ratification du Traité de Lisbonne ont fait le reste."

"Sous ses allures d'éternel gamin narquois, Cohn-Bendit est un authentique libéral, atlantiste, fanatiquement européen (vous savez, de cette Europe fasciste qui tue les emplois et la démocratie !), et viscéralement attaché à Israël. Son libéralisme est peu différent de celui de Sarkozy : teinté d'un peu de jovialité, saupoudré de social, plus attentif aux inégalités, il me fait penser à Obama qui met une couche de vernis sympathique à la politique américaine traditionnelle, militaro-financière, dont souffrent tous les peuples. Et pour moi, Cohn-Bendit est un imposteur."
(http://r-sistons.over-blog.com/article-32020192.html)

Suite à l’altercation au parlement européen entre M. Le Pen et M. Cohn-Bendit, je les mettais « dans le même sac ».

C’est mon point de vue.

Xarlo

P.S. d'Yvan Balchoy (partagé à 100% par Alaindépendant, ndlr) : J'ai été aussi très choqué par les propos de Cohn-Bendit à propos de Chavez et de Fidel Castro ! Comme quoi,  les ennemis de mes ennemis ne sont pas nécessairement mes amis.

Comments

[samy]

On en arrive à un point où deux mots, plus que contestables, sont extraits pour cacher tout un long discours. J’ai été choqué, également, par la citation du président Chavez parmi une liste de personnalités détestables pour avoir du sang sur les mains. Le président Chavez a été élu et réélu dans un pays qui est resté une démocratie tout au long de la guerre froide. C’était assez remarquable en Amérique latine pour être rappelé. Ça signifie que le peuple vénézuélien profite d’une longue tradition démocratique et n’élit pas n’importe qui ; du moins pas plus que dans toute autre démocratie. Ce qui gêne, ici, chez Chavez, c’est que c’est un militaire et qu’il a entrepris une politique de redistribution des revenus du pétrole dont devraient s’inspirer nombre de pays pétroliers. Ce qui gêne encore plus, c’est qu’il a établi des alliances avec Cuba afin de bénéficier de l’excellence de ses médecins et de ses pédagogues, notamment. Ici, l’opinion publique a vite fait de se moquer d’un Président en uniforme qui mène une politique qui profite à la population : c’est un populiste. M. Cohn Bendit est tombé dans ce travers et ce n’est pas à son honneur.



De là à oublier le contexte et la diatribe contre la politique du gouvernement hongrois, c’est extrêmement réducteur et probablement douteux. Ce qui est important, dans son propos, ce ne sont pas ses exemples particulièrement mal choisis pour l’un d’entre eux mais sa dénonciation d’une politique dangereuse, non seulement pour une partie de la population hongroise mais aussi pour la paix et la sécurité en Europe. C’est oublier aussi sa prise de parole pour interpeler Mme Ashton et exiger qu’elle condamne, au nom de l’UE, la politique israélienne contre les Palestiniens. Qui d’autre, au Parlement européen l’a fait ? Pour quelqu’un qui est « viscéralement attaché à Israël » …



Au cours de sa longue vie de militant contestataire, M. Cohn-Bendit a pris des positions qui peuvent déplaire. Quel homme politique de premier plan n’en a pas pris ? Quel militant ne s’est jamais trompé de cause et peut affirmer qu’il demeure intègre en toutes circonstances ? Personnellement, j’ai bataillé contre le TCE et je suis scandalisé par le Traité de Lisbonne. Il n’empêche que j’apprécie quand on prend la parole au Parlement pour dénoncer des politiques dangereuses. Je ne sache pas qu’ils ont été nombreux à le faire. Assimiler M. Cohn Bendit à Le Pen qui l’a trainé dans la boue et l’a insulté est proprement scandaleux. Et là, il ne s’agit pas d’un mot sorti d’un long contexte puisque l’auteur y revient à plusieurs reprises, dans plusieurs phrases et en fait sa conclusion. Elle survient après un paragraphe où nous apprenons que nous vivons dans « une Europe fasciste ».



Est-il besoin de rappeler que, précisément, le propos contestable de M. Cohn Bendit, se trouvait dans une prise de parole contre la politique du gouvernement hongrois fortement inspirée par le nazisme ? C’est justement pour avoir dénoncé une dérive fasciste d’un membre de l’UE que l’auteur le « met dans le même sac que Le Pen » et trouve que l’UE est fasciste. Dès lors, on ne s’étonne pas qu’il ne trouve rien à redire contre la politique du gouvernement hongrois mais réserve ses insultes contre le dénonciateur.



Europe-Ecologie a soutenu le TCE. Ça n’en fait pas pour autant des soutiens aux OGM ou alors, qu’on m’explique pourquoi les adhérents et les sympathisants militent contre. Je n’ai pas non plus trouvé d’accord entre MM. Cohn-Bendit et Madelin. Ce dernier est en retrait depuis longtemps à présent. On peut bien lui faire dire ce qu’on veut ou, plus astucieux, pratiquer les raccourcis et les amalgames qui présentent l’avantage d’être invérifiables et qui sèmes efficacement le doute. En Mai 68, ils n’étaient pas du même côté des barricades et sont restés diamétralement opposés.



Qu’on ne soit pas d’accord avec nombre de positions d’EELV, avec leur stratégie, c’est entendu. Il devrait, en démocratie, être possible de débattre sans recourir aux insultes et à des amalgames outranciers. Si l’on n’est pas d’accord avec eux, il suffit de ne pas voter pour eux et de défendre, ailleurs, des idées opposées. Est-ce si difficile ?