Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A l'indépendant
Publicité
  • De Marx à Teilhard de Chardin, de la place pour (presque) tout le monde...
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 422 132
15 avril 2012

Il n'y a pas de libération octroyée !

jappuieb
MAIS:

img875

Roger Garaudy, L'alternative, Editeur Robert Laffont,  1972



Publicité
Publicité
Commentaires
A
Je n'ai jamais parlé des foules, à la fois grégaires et imprévisibles, mais je pense au peuple conscient, en mouvement organisé, dans les diverses luttes économiques, sociales, politiques et culturelles. A la base de la société, dans l' entreprise,les quartiers,la cité. Là, tout va se jouer dans les prochaines années. Nous ne partons pas de rien, de nombreuses organisations existent déjà (associations, syndicats, partis). C'est là qu'il faut reconstruire une gauche de combat. De ce point de vue, cette élection présidentielle peut marquer un nouveau départ. "Peut",car rien n'est certain. Chacun est responsable personnellement de ce nouveau départ. Il ne faut pas s'en remettre aux autres. La responsabilité de chacun par contre ne prend son efficacité que dans l'action collective et nous retrouvons alors non pas des foules indistinctes et manipulables mais des masses militantes conscientes et déterminées quand à leurs objectifs et aux moyens qui leur correspondent. Qu'elles ne soient pas la "majorité" c'est bien évident, l'histoire (1789, p.ex.)y compris récente (Tunisie, Egypte)ne nous a jamais montré une révolution majoritaire EN NOMBRE, et pourtant la minorité révolutionnaire est capable d'entraîner tout un peuple car elle EST à ce moment-là dans l'action l'INCARNATION de ce peuple (l'exemple de l'Egypte fut particulièrement caractéristique de cette réalité). Et l'action, la création politique au meilleur sens du terme, c'est quand même plus efficace qu'un bulletin de vote, non ? Demain comme hier.
Répondre
B
Les élections et la prise du pouvoir.<br /> <br /> L'usage dévoyé du bulletin de vote est au coeur de sa dévalorisation.<br /> <br /> On ne doit plus voter pour tout, pour n'importe quoi et n'importe comment.<br /> <br /> Quand on aura réformé ce point, les élections seront le vecteur unique de la prise du pouvoir. <br /> <br /> Le rôle des foules n'est plus ma tasse de thé.
Répondre
A
Cette citation ancienne de Garaudy garde son actualité car effectivement, dans des conditions différentes d'il y a 40 ans,tout reste à faire, et il y a même plus à faire qu'il y a 40 ans. Mais de toute façon, aucun changement effectif,fondamental (c'est-à-dire touchant aux fondements du monothéisme du marché, aux fondements du capitalisme)ne se fera sans la mise en mouvement de la partie du peuple consciente d'elle-même. Les élections ne sont pas le fin du fin de la prise du pouvoir. Sans en appeler bien entendu à des moyens violents,il y faut d'autres ingrédients plus "concrets" que le bulletin de vote. Et c'est ce que j'ai voulu signifier par cette citation.
Répondre
B
L'injonction de Garaudy date de 40 ans et un constat réaliste doit être fait.<br /> <br /> Nous n'avons pas pris conscience du possible.<br /> <br /> Nous n'avons pas changé la conception même de la politique.<br /> <br /> Cependant,nous avons une meilleure perception de ce qu'il faut changer, dans les fondamentaux et non dans le décor,là où est le vrai pouvoir et non sa copie,là où l'on peut changer la vie sans subir la fatalité.
Répondre
Publicité