Une oeuvre utile pour nous aider à inventer ensemble un avenir à visage humain

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Comments

[Hypothèse]

"tous les mouvements ne vont pas nécessairement dans le bon sens"

Vous connaissez vous, le sens ? et de plus, le bon sens ? Avez-vous trouvé un sens ? Chacun de nous est plus ou moins tenu de donner à sa vie un sens, mais ce sens nous concerne personnellement. Par contre une sen commun ! ?

Par contre s'investir pour autrui a du sens (du moins pour moi) et cela me suffit. Alain affirme "Sans projet il ne peut y avoir de réalisation humaine consciente" Je vous assure que se confronter à autrui, oblige à devenir conscient. Faire un bout de chemin avec lui, oblige à prendre conscience de toutes les illusions que véhicule le langage. Nous n'avons pas les mêmes imginaires, il nous faut respecter celui d'autrui. La difficulté nous oblige à découvrir ce qui nous mobilise. Pas besoin de projet pour prendre conscience, un autre être humain suffit. Alors quand il faut penser famille, vous imaginez la difficulté ! Les institutions font l'impasse sur la complexité des êtres humains et les rêves de grandeur ou d'organisation sont du temps perdu. Le pouvoir n'existe pas ou alors il est de la violence à l'état pur. Nous ne le tolérons plus.

[Hypothèse]

Einstein : « Il est difficile de résoudre un problème avec la même forme de pensée qui l'a engendré »

Je vous invite à lire : http://www.prosperdis.org/index.php ou encore : http://www.desargence.org/spip.php?rubrique2

Comme ce qui nous est demandé est de rendre ce monde libre et gratuit, l'ouverture du coeur et de l'intelligence est primordial pour l'être humain. Jusqu'à maintenant, il se projette plus ou moins dans demain. Si il est obligé d'ouvrir son coeur et son esprit, ça requiert de sa part, un vrai engagement envers autrui. C'est beaucoup plus exigeant que de combattre des idées.

[Michel Peyret]

Je partage ce que dit Alain. Le peuple se construit une conscience politique. Ainsi, les 72% de salariés français qui considèrent le capitalisme comme négatif. C'est le résultat d'expériences historiques. C'est aussi un fait, une réalité.

En France, Roger Garaudy a été un précursseur dans la recherche d'un communisme nouveau; En même temps, il fait partie d'une multitude d'exclus du PCF, à différentes époques, qui disaient et montraient que le communisme ne pouvait être ce qu'il apparaissait être en Union soviétique et en d'autres pays.Il fallait avoir la lucidité, et le courage, pour rompre avec le prétendu modèle qui nous était imposé.

Merci à Alain pour son travail pour faire revivre Roger Garaudy.

Depuis, d'autres ont repris leur chemin.

Lucien Sève, par exemple, a aussi affirmé que, pour lui, le communisme n'avait jamais existé, au moins en notre temps.

Pour ma part, je me référe également aux oeuvres de Henri Lefebvre et de Maximilien Rubel. A d'autres aussi, comme Daniel Bensaïd, ou encore ceux qui, comme Pannekoek, ont animé le courant du communisme des conseils...

Les courants se réclamant du communisme ont été nombreux, par exemple encore les courants libertaires, anarchistes...

C'est en référence à cette diversité, qu'il convient de faire vivre, que les Assises du communisme peuvent aider notre peuple à s'approprier cette expérience politique et théorique accumulée.

Cependant, il ne faut jamais l'oublier, c'est le peuple qui est souverain, c'est lui qui choisira le chemin!

[Hypothèse]

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi on cherche à organiser demain ? A chaque jour suffit sa peine et demain aura soin de lui-même. Surtout avec des idées et des concepts éculés comme la politique ou l'économie. Où voyez-vous que la demande de J. Rostand a été entendue ? Il a pourtant dit :"J’ignore quel sera le système d’économie le plus apte à assurer l’équitable distribution des biens matériels et spirituels ; mais je suis à peu prés sûr que l’époque ne peut plus être lointaine où l’on s’étonnera que durant tant de siècles, tant de choses aient pu rester le privilège de si peu de gens, et que la société ait pu se partager en groupes si inégalement traités qu’on y différait, par le quotient intellectuel, par la résistance aux maladies, par le taux de criminalité." ceci à la tribune de l'ONU dans les années 50.