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11 janvier 2014

La liberté, n'est-ce que le droit de faire ce que les lois permettent ?

Dans son bloc-note du 10 janvier dans "Le Figaro", Ivan Rioufol accuse Manuel Valls d'avoir
déclenché l'affaire Dieudonné pour servir ses ambitions.

L'éditorialiste ne semble pas s'apercevoir qu'on peut déduire de son propos que les plus hautes juridictions françaises sont au service de la propagande des partis politiques et de leurs représentants. Non seulement les Français qui votent élisent leurs représentants, mais ils délèguent à ces derniers le pouvoir de définir les limites de ce qu'il est bon de penser ou dire.

Au regard de l'article, une citation de Montesquieu censée apporter de l'eau au moulin du "Figaro" : "La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent."

Napoléon, Staline ou Hitler n'auraient pas dit mieux. On peut citer encore, de Montesquieu :

"Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :

(...) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. (...)" L'Esprit des Lois

Bardamor

 

http://autrou.20minutes-blogs.fr/archive/2014/01/10/figaro-ci-figaro-la.html

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Commentaires
A
Voici un commentaire que j'ai reçu par mail:<br /> <br /> <br /> <br /> A propos de la liberté <br /> <br /> <br /> <br /> Les religions ont éduqué (avec plus ou moins de bonheur) l’être humain à la liberté.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais il y a des êtres humains qui préfèrent commander, d’autres qui n’y croient pas, d’autres qui ont peur de cette responsabilité.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous vivons dans une société pétrie de lois, codes, jurisprudence, et sclérosée par l’argent devenu la preuve de son intelligence spécifique. Tout geste, mouvement, idées, émotions devrait apporter de l’argent à celui qui en est l’auteur, sinon, c’est inutile, perte de temps et gaspillage.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Comment se sentir libre dans une telle société ? En ne faisant pas ce qui est prévu sans pour autant s’affranchir de la loi.<br /> <br /> <br /> <br /> Rien ne nous empêche d’aller dans les hôpitaux ou maisons de retraite, faire visite aux aînés, même ceux que nous ne connaissons pas. Prendre le téléphone et bavarder avec des personnes que nous n’avons pas vu depuis longtemps, offrir un sachet de billes à un enfant, une friandise à un inconnu en bavardant avec lui. La liberté c’est comme l’amour, ou c’est un autre nom de l’amour, c’est donner de soi à autrui, mais un autrui que nous ne connaissons pas. Hier au marché, j’ai parlé à un inconnu. Si vous saviez comme il m’a remercié ! C’est facile de bavarder dans une file d’attente, n’hésitez pas : remplissez de joie ceux qui ne savent pas qu’ils sont attendus, espérés, souhaités, voulus.<br /> <br /> <br /> <br /> Les « grands » sentiments (ou vertu, valeur, les mots peu employés comme fidélité, pardon, espérance, amour, maîtrise de soi, patience, etc.) sont à incarner, sinon les jeunes générations ne les connaîtront pas. Souvenez-vous de Du Guesclin, en voici l’esprit : ce que vous n’obtenez pas par talent naturel, vous pouvez l’obtenir grâce à votre courage. Ici, il est question d’obtenir pour les autres, ou de donner. Vous ne croyez pas à l’espérance ? incarnez-la ! C’est difficile ? Mais vivre est difficile ! Ce n’est pas pour rien que vous êtes sur la terre. Vous êtes là pour servir et il n’y a rien de mieux que servir la liberté (ou la gratuité, ici, c’est la même chose, puisque c’est toujours vous qui payez de votre personne)
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A
Et parfois la liberté n'est-ce-pas d'avoir le courage d'enfreindre la loi, de résister ?
Répondre
H
Certainement pas. Ce qui est permis est un socle à partir du quel nous devons construire un nouvel espace de liberté. Exemple : personne ne nous oblige à être poli mais nous savons qu'un minimum de respect d'autrui est nécessaire si l'on veut la paix sociale. Être souriant offre encore plus de bien-être aux autres; le sourire est donc "la construction" au-dessus de la politesse, la politesse étant le socle.<br /> <br /> Les lois sont le minimum, la liberté est ce qui va offrir plus de générosité, plus de confiance, d'autonomie, d'indépendance. Il faut respecter les lois et y ajouter sa touche personnelle
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