Pour la reconnaissance du vote blanc
Constitution de la République française, Titre II, article 7 : “Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés”.
Code électoral français, article L.66 : “Les votes blancs et nuls (…) n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement”
Conclusion : les votes blancs et nuls ne comptent pas parmi les suffrages exprimés.
Exemple au second tour de l'élection présidentielle du 6 mai 2007 : Nicolas Sarkozy est élu avec 53,06% des voix. Si on compte les votes blancs, ce ne sont que 50,83% des Français qui ont adhéré au projet. Démonstration…
Chiffres donnés par le ministère français de l'Intérieur sur cette élection :
Votants : 37 343 469
Exprimés : 35 774 019
Nicolas Sarkozy : 18 983 408
Ségolène Royal : 16 790 611
Votes blancs/nuls : 1 569 450
Cette dernière ligne de compte n'entre pas en jeu dans le calcul du résultat :
18 983 408 / 35 774 019 x 100 = 53,06
Nicolas Sarkozy obtient donc : 53,06% des voix
Prenons en compte les votes blancs ou nuls dont on peut considérer qu'ils ne se sont pas exprimés en faveur du candidat élu (ben sinon ils auraient voté pour lui) :
18 983 408 / 37 343 469 = 50,83
Nicolas Sarkozy a en réalité récolté : 50,83% des votes
C'est toujours la majorité absolue (la moitié des voix + 1). En comptant les votes blancs toujours, la différence entre les “contre-le-projet-porté-par-Nicolas-Sarkozy” et les “pour” n'est plus :
18 983 408 - 16 790 611= 2 192 797
Elle est : 18 983 408 - (16 790 611 + 1 569 450) = 623 347
Six cent mille, c'est pas deux millions…
(Sur http://partiblanc.unblog.fr/)